Les commandos marine et les policiers du RAID renforcent leur coopération, initiée à l'automne 2008, au lendemain de l'opération de libération des otages du Ponant. Les sujets d'échanges resteraient limités à l'entraînement et à la formation mais on imagine que les sujets communs ne doivent pas manquer, étant données les priorités du moment (interpellations de pirates, prises d'otages massives, etc).
Les commandos marine disposent d'une expertise unanime du domaine aéromaritime et d'une batterie de niches technico-opérationnelles, en matière para -le RAID détient les seuls parachutistes de la police-, de franchissement, d'armement, etc.
Le RAID détient pour sa part une expertise reconnue en matière de négociation -qui a déjà intéressé d'autres services de la Défense-, de contre-terrorisme terrestre.
Les deux entités s'intéressent de plus à des domaines techniques communs, comme l'optronique, les minidrones, la protection des opérateurs : les organes d'appui opérationnel (Commando Kieffer chez les marins) peuvent également avoir des solutions à s'échanger, des retex à échanger.
Sur tous les théâtres sur lesquels ils sont déployés, à l'est de Toulon, les commandos marine peuvent bénéficier d'une expertise de différents services de police.
Le RAID avait pour sa part déjà développé, au fil des ans, un partenariat avec le 1er RPIMa, régiment emblématique des forces spéciales françaises, et le CPA10.
Le + du Mamouth :
Par delà l'exemple du jour, les forces spéciales de la Défense et de l'Intérieur multiplient les passerelles, plus ou moins formelles, dans le cadre d'échanges bien compris. Entre autres exemples, les GIPN peuvent être accueillis depuis l'an dernier au complexe de tir adapté (CTA) de la BFST, à Pau, reproduisant une petite ville en miniature. Le GIGN, désormais entité de l'Intérieur, bénéficie pour sa part des Puma du groupe interarmées d'hélicoptères (GIH), dépendant du 4e RHFS.
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