samedi 19 septembre 2009

Ces journalistes qu'on surveille de près (suite)

Après l'épisode un peu pitoyable des notations de journalistes, extirpé par le quotidien Stars&Stripes (lire nos posts publiés en août), le douloureux feuilleton des relations presse/armée rebondit en Afghanistan, dans la presse canadienne (1) cette fois. Le gouvernement conservateur canadien veut "contrôler les médias et (...) ce qui se passe et ce qui arrive de Kandahar, écrit-on ainsi chez nos cousins. Ils ne veulent pas être pris par surprise", a déclaré Chris Waddell, un professeur de journalisme, qui ajoute : "Les médias ne réalisent peut-être pas à quel point ils sont surveillés".
A titre uniquement anecdotique, bien sûr, on trouverait, parmi les destinataires des synthèses émises par les officiers de presse canadiens le ... bureau militaire des affaires psychologiques.
Tout ceci est évidemment assez étonnant venant de membres d'une coalition plutôt sûrs de leurs résultats sur le terrain. Il y a donc de fortes possibilités pour qu'après les notations, les tentatives de contrôle, les menaces de censure et d'expulsion du gouvernement afghan, les révélations continuent...

(1) Une dépêche particulièrement éclairante peut être lue ici :
http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5hmG0tOnms1sJQ7pQpmH-XpjVSEiA