
Pas une n'est oubliée : aujourd'hui, Pierre Lellouche a apporté son soutien au gouvernement allemand après que ce dernier se soit senti stigmatisé et dénigré, voire abandonné, dans la bavure de Kunduz. Le propre ministre de tutelle de Pierre Lellouche, Bernard Kouchner, s'était ému que l'on puisse se tromper à ce point.
Ces coudes qui se serrent sont la conséquence directe de sondages peu encourageants pour les gouvernements européens dont les soldats sont engagés actuellement en Afghanistan. Où la situation n'est pas du tout stabilisée ; la démocratie, pas plus établie. Et où la France remet son dispositif à plat, sur fond d'opposition politique croissante chez nous, même si aujourd'hui on entend encore peu d'opposants. Et encore moins d'arguments.
(1) l'emploi du temps d'Hervé Morin diffusé ce jour signale qu'il sera en Afghanistan dans quelques jours. Faisant suite à la visite du CEMA, en début de mois : c'est notamment sur les bases de cette "inspection" que le généréral Georgelin confirmera la remise à plat du dispositif terrestre en Afghanistan.
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