Est-ce aussi un retex inattendu de... l'Afghanistan (1), ou tout simplement l'envie de limiter les dégâts ? Toujours est-il que les gendarmes de l'Air n'hésitent pas (plus?) à procéder à des contrôles de vitesse, comme c'était le cas sur la base aérienne de Cazaux (Gironde), la semaine dernière. Les bases militaires sont en effet astreintes aux mêmes règles de circulation que le reste de la France.
On ignore encore le bilan de ce ype d'opérations sur le comportement des usagers, par delà le simple bilan chiffré, en matière d'infraction et donc (logiquement) de retraits de points.
Ce genre de contrôle ne se limite pas à la vitesse, avec une attention soutenue sur l'alcoolémie -un contrôle extrêmement positif fin août sur la même base- et une traque de la présence de stupéfiants. En ce domaine, un "simple" commandant d'unité peut ordonner des tests urinaires sur ses militaires. Pour des raisons assez évidentes, on dispose par contre de peu de statistiques sur le sujet.
(1) j'ai vu ce genre de contrôles à Kandahar, menés par la prévoté ISAF qui dispose de radars laser. Au delà de 30 km/h (si ma mémoire ne me fait pas défaut), on peut se faire gravement tirer les oreilles, avec rapport à la clé. De toute façon, la poussière soulevée vous empêche souvent de conduire au-delà de cette vitesse, sauf en PSV. Seul souci, pour les Français, dont les deux installations sont séparées par la... piste, d'où des temps de transit routier assez longs.