La police n'utilise pas suffisamment les moyens aériens offerts par la gendarmerie. Un protocole d'achat d'heures de vol permet annuellement, depuis 2006, à la police d'utiliser les types d'appareils mis en oeuvre par la gendarmerie : Ecureuil, EC145, et bientôt, l'EC135. Ce dernier est équipé de moyens optroniques et de communications très performants.
L'explication principale viendrait du déficit de culture aéronautique au sein de la police. Les services ayant du mal à s'approprier l'outil. Quand même ils savent qu'il existe.
Plusieurs affaires, plus ou moins célèbres, ont pourtant été résolues grâce aux moyens aériens. C'est le cas notamment d'un trafic de stupéfiants, décapité par la gendarmerie, ou de l'interception d'un célèbre évadé, par un SRPJ du sud de la France.
Les principaux utilisateurs restent les "clients" traditionnels, que sont les groupes d'intervention. Quasiment toutes les semaines, les policiers du RAID se forment, et forment leurs homologues des GIPN à l'aérocordage.