C'est évidemment à Suippes, au 132e bataillon cynophile de l'armée de Terre (BCAT) que tout cela se passe, demain, nous apprend l'Union de Reims. Avec quelques autres détails : capable d'heberger 600 chiens, le 132e BCAT n'en loge actuellement qu'un peu plus de la moitié -350-. Les malinois et bergers hollandais étant déployés partout là où sont engagés les troupes françaises.
Le + du Mamouth :
Traditionnellement cantonné aux missions nedex, puis popularisé avec les missions de contrôle de foule (Kosovo, Côte d'Ivoire), le chien est redevenu un effecteur dans l'armée de Terre. Mais d'aucuns estiment que le chien -qui a l'avantage de ne pas être compté comme un militaire- pourrait être beaucoup plus valorisé, en Afghanistan, actuellement. Son intervention la plus récente demeurant dans le domaine de la fouille opérationnelle, pilotée par le 17e RGP, et mise en oeuvre, pour l'aspect cynophile, par les commandos-parachutiste de l'Air (CPA).
En prolongeant l'idée, le chien pourrait même devenir un capteur, équipé avec une caméra. Un concept déjà vieux de 10 ans -c'est le 17e RGP qui l'avait promu- qui n'avait pas, à l'époque, débouché.