mercredi 23 septembre 2009

Silence nucléaire

La mise en service de l'ASMP-A, le 1er octobre, à Istres (Bouches-du-Rhône), le retour à la mer d'un SNLE qui avait collisionné avec un homologue britannique, la montée en puissance du premier SNLE/M-51, un tir de missile stratégique : rien de tout cela ne risque de faire la "une". Pas parce que c'est secret, mais parce que cela arrive au mauvais moment de l'agenda politique et diplomatique. L'agenda a donc dicté des consignes fermes et précises de silence.
Obama vient d'annoncer une réduction de voilure, et Gordon Brown lui-même, qui voulait réduire notre flotte de sous-marins, va réduire la sienne de 4 à 3, signale un site spécialisé (1). Qui signale, au passage, que les Britanniques ne pouront plus garantir la permanence d'un sous-marin à la mer. Ce que nous, malgré quelques soucis réels, avons réussi à faire, au prix d'un effort herculéen qui démontre la capacité d'adapatation de nos marins.
Le discours de Cherbourg, où notre propre président avait pris les devants (réduction des têtes et des vecteurs-missiles d'un tiers), est loin. Difficile, aujourd'hui de dire à Barack et Gordon qu'ils sont suivistes. Au moins, le liront-ils...

(1) http://www.corlobe.tk/article16011.html

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