Les premiers relèvements effectués par la Marine ont permis de localiser une première zone dans laquelle reposeraient les deux Rafale, par 600 mètres de fond. Ce sont vraisemblablement des détecteurs de "pingers" embarqués à bord de l'Ailette qui ont permis de circonscrire la zone. La marine avait eu recours à des équipements américains pour tracer les balises équipant les boîtes noires de l'Airbus d'Air France, perdu en Atlantique, à l'été.
On n'a pas, actuellement, de précisions sur la distance qui sépare les deux appareils, les émissions de balises semblant provenir de la même zone.
L'étape suivante consiste à réduire encore la zone de recherche, et d'y envoyer le robot Ulysse du CEPHISMER (1), qui avait notamment oeuvré à l'occasion du crash du Boeing 737 de Flash Airlines à Charm-el-Sheik, en janvier 2004. L'ultime étape consistera à remonter le tout, sans rien perdre de ce qui pourrait permettre la meilleure compréhension de l'évènement.
En tout état de cause, les NEWTSUIT du CEPHISMER ne pourront opérer, puisqu'ils sont limités à 300 mètres de profondeur.
(1) c'est un pur hasard, mais le commandant en second du Mistral, arrivé il y a un mois à bord, commandait encore à l'été le CEPHISMER (cellule de plongée humaine et d'intervention sous la mer).