Alors que l'on recherche encore le pilote du deuxième Rafale M, la marine vient d'annoncer à l'instant qu'elle a retrouvé les premiers débris -un morceau d'aile- d'un des appareils. Ces derniers ont été sortis de l'eau à une quarantaine de kilomètres du point où le premier pilote a été répêché, dès jeudi soir. Ce point est conforme, explique le communiqué de la marine, au calcul de dérive qui est à l'origine du plan de recherches.
La même source explique que l'Ailette a capté les balises de détresse des deux Rafale, ce qui confirme désormais bien que le deuxième appareil s'est donc perdu en mer, comme le premier.
Les moyens navals mis en oeuvre restent très importants : le BPC Mistral est sorti de l'exercice OTAN Loyal Midas, pour remplacer le PACDG. Le contre-amiral Philippe Coindreau, commandant adjoint de la force aéromaritime de réaction rapide, à Toulon, avait évoqué cette possibilité dès jeudi soir. Il est commandant de la force amphibie, et donc de la manoeuvre, pendant Loyal Midas. Le Mistral est partifculièrement adapté à des recherches de ce type, du fait de sa capacité à loger et permettre le déploiement dans le temps des équipes techniques et les matériels (péniches, hélicoptères) nécessaires.
L'aviso commandant Ducuing est également engagé dans les recherches, comme l'Ailette, et la vedette de gendarmerie Tech. La frégate Guépratte (type La Fayette) et une vedette des Douanes sont également prêts à partir de Toulon, au coup de sifflet.
Le ballet dans les airs demeure soutenu, aussi, depuis minuit. Un Lynx de la flottille 34F de Hyères a effectué un vol depuis le Mistral, ainsi qu'un ATL-2, 1 Falcon 50 (24F), un bimoteur F406 des Douanes basé à Hyères, et un Casa 212 de l'armée de l'Air espagnole, spécialisé dans la SAR.
La combinaison de vol du pilote porte une balise radio type 406 déclenchée par contact avec l'eau de mer, et une balise stéréoscopique.
CE TEXTE NE PEUT PAS ETRE COPIE SANS CONSENTEMENT DE L'AUTEUR.