"Harvest Hawk" comprendrait un canon Bushmaster à grande cadence de tir (30 mm), des missiles Hellfire (équipant l'Apache, les drones Preadator et Reaper) ainsi qu'un système de visée extérieur à l'avion. La portée des uns et des autres devant permettre à l'avion d'opérer en dehors de la bulle des ALI dont disposent les insrugés, mais pas forcément des mitrailleuses lourdes (14,5 mm) et évidemment, des SAM.
On imagine que l'avion, par ailleurs autoprotégé et blindé, ne sera pas risqué chargé de carburant, domaine dans lequel il est par ailleurs peu maneouvrant.
Pour l'USMC, pourtant, ces deux missions pourront être assurées successivement. L'avion pouvant, par ailleurs, assurer des missions ISR de 10 à 12 heures. On sait que malgré l'engagement des drones, l'ISR, comme les hélicoptères, demeure une carence du théâtre.
Le + du Mamouth :
Même l'armée américaine optimise ses dépenses et ses vecteurs, signe des temps. Une évidence qui a déjà motivé l'escadron Poitou à glisser une boule optronique récupérée sur un drone sur ses Transall, un modèle d'innovation réactive contée dans le numéro 268 de RAIDS. On imagine que glisser un armement par la même fenêtre ne doit pas poser tellement plus de problèmes (même si l'hélice n'est pas très loin...), l'avantage, sur un ATT, étant que les orifices ne manquent pas. Tout comme les canons de 30 mm dans l'armée de l'Air.
Notre photo : Un C-130J de l'USMC largue ses paras (crédit : Lce Cpl Robert Medina/USMC)