Le 8 mai prochain, Kerlouan (Finistère-nord) dévoilera trois nouvelles plaques de rues, rappelant toutes le sacrifice d'un combattant du village. Le second maître Yves Turier était second maître cannonier à bord du sous-marin Rubis, qui s'était rallié au général de Gaulle, dès 1940. Le 14 octobre 1941, le général de Gaulle remettra au sous-marin la Croix de la Libération, rappelle le colonel François Bihan, auteur de "Pour se souvenir" et président de l'union locale des anciens combattants (1). Le Rubis aura accompli 28 missions pendant la guerre, devenant le bâtiment qui aura coulé le plus de navires allemands (18, en endommageant deux autres), rappelle-t-il aussi. Yves Turier est porté disparu en mer, le 22 août 1941.
Roger Bothuan, le deuxième combattant honoré par Kerlouan est un civil, résistant de la première heure. Directeur d'école du Tréas, il est aussi agent de liaison du réseau "Alliance" puis "Défense de la France". Il est arrêté le 9 juin 1944 sur dénonciation, et fusillé le 7 août 1944 par les Allemands. Il n'avait pas 34 ans.
Le troisième combattant, le lieutenant Albert-Yann Tanguy, commence sa carrière dans la marine en mars 1939, servant sur le Georges Leygues, l'Alcyon et le Fantasque et participe au débarquement en Corse, où s'illustre le 1er Choc. Il rejoint alors l'école d'aspirants de Cherchell, puis le bureau central de renseignement et d'action (BCRA). En novembre 1944, il est désigné par la DGER (qui a succédé au BCRA), pour la mission française à Calcutta, puis à Kunming, jusqu'en août 1945, avant de rallier l'Indochine.
Rentré en métropole à l'été 1946, il rejoint le 2e Choc, puis le 1er Choc, à nouveau en Indochine. Officier rens puis chef de la 3e section de la 3e compagnie, il est tué le 7 novembre 1947 à la tête de sa section, dans la région de Bac-Kan, pendant l'opération Léa. Il sera fait chevalier de la légion d'Honneur à titre posthume.
Il est apparenté au Premier maître Jean-François L'Her, également Kerlouanais. La marine a donné son nom à un aviso, parrainé par Kerlouan, qui s'est illustré, le 1er janvier 2009 dans la lutte contre les pirates, au large de la Somalie (2).
Premier maître maneouvrier, ce Kerlouanais est aussi capitaine d'armes de la base aéronavale de Berck, en 1940. Il est fauché par une mitraillette allemande, le 23 mai, en défendant le fort de la Tour de l'Ordre, à Boulogne-sur-Mer. Il meurt deux jours plus tard. Le 18 avril 1941, il sera fait chevalier de la Légion d'Honneur.
(1) qui a milité pour que les noms des trois rues soient attribués à des combattants issus de Kerlouan. L'ouvrage cité, publié en associatif, est un modèle du genre pour la mémoire.
(2) comme le monde est petit, cette opération de 2009 est décrite dans le hors série de Raids Opex 2009.
par le journaliste Jean-Marc Tanguy - Twitter @Defense137 - 9253 posts depuis avril 2009 - 81,92 millions de pages vues depuis juin 2010.
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dimanche 14 mars 2010
Mémoires vives
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mardi 9 mars 2010
Une question de coût
Retirée récemment pour cause de fin de mandat, cette vieille question écrite (et transmise au JO le 23 avril 2009) du sénateur Michel Charasse, parti au conseil constitutionnel, ne trouvera pas de réponse.
L'ancien ministre du budget demandait au Premier ministre, qui l'a transmis au ministère de la Défense, quelques explications sur le coût de l'opération de sauvetage d'un voilier, au large de la Somalie, qui venait de défrayer l'actualité. Le sénateur démande le "montant des dépenses engagées pour le sauvetage d'un bateau de plaisance et de ses passagers dans le Golfe d'Aden pendant le week-end de Pâques 2009 et pour le rapatriement à Paris de l'équipage, des passagers et du corps de la malheureuse victime de l'affrontement armé entre les unités militaires françaises et les pirates". Michel Charasse demandait en outre " qui doit supporter l'ensemble des frais en cause (la famille de la victime, une ou plusieurs compagnies d'assurance, l'Etat, etc...), y compris ceux relatifs à la récupération du bateau, à son gardiennage et à son rapatriement. Dans l'hypothèse où les frais seraient payés, en tout ou partie par les contribuables, quelles mesures il compte prendre pour que désormais les charges en cause soient réclamées aux citoyens ou à leurs ayants droits qui se mettent volontairement en danger - et qui mettent en danger les forces de sécurité qui leur portent secours - au mépris des avertissements qui leur sont donnés par les autorités publiques, notamment françaises, comme ce fut le cas pour l'évènement ci-dessus."
L'ancien ministre du budget demandait au Premier ministre, qui l'a transmis au ministère de la Défense, quelques explications sur le coût de l'opération de sauvetage d'un voilier, au large de la Somalie, qui venait de défrayer l'actualité. Le sénateur démande le "montant des dépenses engagées pour le sauvetage d'un bateau de plaisance et de ses passagers dans le Golfe d'Aden pendant le week-end de Pâques 2009 et pour le rapatriement à Paris de l'équipage, des passagers et du corps de la malheureuse victime de l'affrontement armé entre les unités militaires françaises et les pirates". Michel Charasse demandait en outre " qui doit supporter l'ensemble des frais en cause (la famille de la victime, une ou plusieurs compagnies d'assurance, l'Etat, etc...), y compris ceux relatifs à la récupération du bateau, à son gardiennage et à son rapatriement. Dans l'hypothèse où les frais seraient payés, en tout ou partie par les contribuables, quelles mesures il compte prendre pour que désormais les charges en cause soient réclamées aux citoyens ou à leurs ayants droits qui se mettent volontairement en danger - et qui mettent en danger les forces de sécurité qui leur portent secours - au mépris des avertissements qui leur sont donnés par les autorités publiques, notamment françaises, comme ce fut le cas pour l'évènement ci-dessus."
mercredi 10 février 2010
Qui sont les réservistes citoyens ?
C'est le général Jean-Marc Laurent, directeur du centre des études stratégiques aérospatiales (CESA) qui a répondu à cette question, il y a quelques heures, chez Mer & Université. Dans l'armée de l'Air, en tout cas, les réservistes citoyens (RC) sont à 27% des femmes, et à 45% des anciens de l'IHEDN. Mais c'est promis, affirme le général, la plupart des ces RC n'ont rien à voir avec l'aérien et la défense : ils sont juste des vecteurs pour faire rayonner, par leur position, la réalité de l'armée de l'Air. Ils proviennent prioritairement de l'industrie et de la recherche (27%), du Parlement (12%), de l'administration (11%) et de la société civile (10%), mais aussi de l'Education nationale (9%), de l'administration territoriale (8%), de la presse (8%), de la gestion et du droit (8% encore), du secteur financier (5%) et enfin, 2% sont des sportifs de haut niveau. Michel Drucker et Michel Sardou, sont parmi les derniers à avoir rejoit la RC.
La RC totalise 360 personnes, dont 230 "officiers", 70 "sous-officiers" et 60 "militaires du rang".
A comparer aux 664 de l'armée de terre, 343 de la marine (dont un certain pacha blogueur ai-je appris), 303 de la gendarmerie, 287 de la santé et même 3 des Essences.
Le + du Mamouth :
Outre deux aviateurs (dont le président de la commission armée jeunesse), ce qui montre bien l'écclétisme du panel, M&U avait attiré hier soir dans ses filets Gérard Valin, un amiral oeuvrant au cabinet d' Hervé Morin sur les questions d'intégration et de jeunesse, un réserviste marine qui a fait dans les opérations spéciales et les actions civilo-militaires, et un député, Patrick Beaudoin, qui planche pour l'Elysée sur la rénovation du parcours de citoyenneté. Une tablée d'une incroyable richesse qui nous ferait presque oublier que tout cela est organisé par des... étudiants.
Prochaine réunion fin mars avec l'amiral Olivier Lajous, qui fut, entre autres, acteur de son propre rôle dans Goldeneye, patron du Sirpa Marine, et désormais, la patron de la DPMM.
La RC totalise 360 personnes, dont 230 "officiers", 70 "sous-officiers" et 60 "militaires du rang".
A comparer aux 664 de l'armée de terre, 343 de la marine (dont un certain pacha blogueur ai-je appris), 303 de la gendarmerie, 287 de la santé et même 3 des Essences.
Le + du Mamouth :
Outre deux aviateurs (dont le président de la commission armée jeunesse), ce qui montre bien l'écclétisme du panel, M&U avait attiré hier soir dans ses filets Gérard Valin, un amiral oeuvrant au cabinet d' Hervé Morin sur les questions d'intégration et de jeunesse, un réserviste marine qui a fait dans les opérations spéciales et les actions civilo-militaires, et un député, Patrick Beaudoin, qui planche pour l'Elysée sur la rénovation du parcours de citoyenneté. Une tablée d'une incroyable richesse qui nous ferait presque oublier que tout cela est organisé par des... étudiants.
Prochaine réunion fin mars avec l'amiral Olivier Lajous, qui fut, entre autres, acteur de son propre rôle dans Goldeneye, patron du Sirpa Marine, et désormais, la patron de la DPMM.
vendredi 15 janvier 2010
Renforts français en Haïti (point du soir)
Quelques précisions, livrées dans la journée, sur les éléments français en Haïti.
On n'a toujours pas de nouvelles, bonnes ou mauvaises, de deux gendarmes, présents dans le dispositif avant le séisme. La gendarmerie va singulièrement renforcer, encore, sa présence, avec 55 gendarmes mobiles supplémentaires. Dix gendarmes de l'unité d'identification des victimes de catastrophes (UGIVC) étant prêts à être projetés. Leurs collègues de la police sont déjà sur place.
Le TCD Siroco arrivera bien, mais plus avec seulement deux Puma de l'ALAT, mais aussi deux Gazelle. Une évolution qui explique peut-être l'abandon, hier soir, de la migration d'un Puma et d'un Fennec de l'armée de l'Air. L'avantage étant que déployés du TCD, ces aéronefs sont autonomes en carburant, et en sécurité, deux critères moins évidents à terre.
Le BATRAL Francis Garnier devait quant à lui appareiller aujourd'hui pour Port-au-Prince, avec 50 militaires et du fret et des moyens de génie. Les trois Casa et l'A310 devant de leur côté rapatrier 200 Français dans la journée.
On n'a toujours pas de nouvelles, bonnes ou mauvaises, de deux gendarmes, présents dans le dispositif avant le séisme. La gendarmerie va singulièrement renforcer, encore, sa présence, avec 55 gendarmes mobiles supplémentaires. Dix gendarmes de l'unité d'identification des victimes de catastrophes (UGIVC) étant prêts à être projetés. Leurs collègues de la police sont déjà sur place.
Le TCD Siroco arrivera bien, mais plus avec seulement deux Puma de l'ALAT, mais aussi deux Gazelle. Une évolution qui explique peut-être l'abandon, hier soir, de la migration d'un Puma et d'un Fennec de l'armée de l'Air. L'avantage étant que déployés du TCD, ces aéronefs sont autonomes en carburant, et en sécurité, deux critères moins évidents à terre.
Le BATRAL Francis Garnier devait quant à lui appareiller aujourd'hui pour Port-au-Prince, avec 50 militaires et du fret et des moyens de génie. Les trois Casa et l'A310 devant de leur côté rapatrier 200 Français dans la journée.
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vendredi 25 décembre 2009
Pour embarquer 15 minutes sur la Jeanne
Olivier Fourt, mon camarade de RFI, vous fait embarquer 15 minutes sur la Jeanne d'Arc, jusque dans les entrailles de la bête. Avec un diaporama décalé, comme l'ami Olivier sait les capter, en 8 jours de mer entre Brest-même et Casa. Le sujet de 15 minutes de sons est ici http://www.rfi.fr/contenu/20091218-jeanne-arc-ecole-haute-mer et l'anneau d'Olivier Fourt est ici, dans son port d'attache http://www.rfi.fr/emission/lignes-defense.
A l'heure où nous parlons, le porte-hélicoptères qui porte Alouette III de l'aéronavale et Gazelle de l'ALAT a quitté l'Afrique depuis deux jours, pour l'Atlantique sud, avant de rallier Rio de Janeiro.
A l'heure où nous parlons, le porte-hélicoptères qui porte Alouette III de l'aéronavale et Gazelle de l'ALAT a quitté l'Afrique depuis deux jours, pour l'Atlantique sud, avant de rallier Rio de Janeiro.
mercredi 23 décembre 2009
Au moins deux noms d'animaux en lice

Etonnament, ce nom n'avait pas, jusqu'à maintenant, été choisi, alors que le NFH90 devait, comme son nom ne l'indique plus depuis longtemps, entrer en service en... 2005. Avec un peu de chance, une capacité initiale (IOC) devrait être possible avec deux machines, pour la SAR, fin 2011.
En toute logique, les EC225 commandés le 1er décembre pour faire la soudure avec ce NFH90 devraient eux aussi recevoir un nom de baptême. Pas "Caracal", puisque ce nom est réservé au standard militaire EC725.
Le + du Mamouth :
On se souvient qu'avec le Caracal, c'est l'ALAT qui avait imposé son nom à l'armée de l'Air. Qui avait, elle, pourtant, la première, baptisé ses EC725, du nom de Harfang (un nom de chouette), ensuite attribué au drone SIDM. Le nom de Caracal aurait été, selon une légende tenace (donc vraisemblablement véridique), trouvé par un commandant du GAMSTAT.
Le + du Mamouth :
On se souvient qu'avec le Caracal, c'est l'ALAT qui avait imposé son nom à l'armée de l'Air. Qui avait, elle, pourtant, la première, baptisé ses EC725, du nom de Harfang (un nom de chouette), ensuite attribué au drone SIDM. Le nom de Caracal aurait été, selon une légende tenace (donc vraisemblablement véridique), trouvé par un commandant du GAMSTAT.
(1) La "ménagérie" aéronautique des armées compte déjà :
- pour l'armée de l'Air : Caracal, Fennec, Puma, Cougar, Super Puma,
- pour l'aéronavale : Dauphin, Panther, Super Frelon, Alouette, Lynx,
- pour l'ALAT : Puma, Fennec, Tigre, Caracal, Cougar, Gazelle. L'EC120 mis en oeuvre à Dax n'appartenant pas en propre à l'ALAT, il n'a pas reçu de nom de baptême.
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mardi 22 décembre 2009
Le CEMM sur un aviso pour Noël
L'amiral Pierre-François Forissier passera Noël aux avant-postes, sur un aviso, au large de Djibouti. Vraisemblablement un des deux bâtiments engagés dans l'opération Atalante, de lutte contre la piraterie. Une partie de ses homologues seront aussi sur le pont à la même heure, comme ce blog l'expliquait il y a quelques jours : le DGGN et le CEMAA seront eux en Afghanistan.
mardi 1 décembre 2009
Armor en Manche
500 otages à libérer sur un ferry en plaine Manche. Le scénario désormais presque classique d'un entraînement Armor, prévu par le plan Piratmer, avec son pendant, en Méditerranée (Estérel). 300 commandos marine, plongeurs démineurs de la marine (GPD) et gendarmes du GIGN, ainsi que des équipages d'aéronefs des trois armées (Terre, Air, Mer, COS compris) et de la gendarmerie sont à pied d'oeuvre pour rallier le ferry le plus discrètement et soudainement possible, depuis hier, et jusqu'à jeudi. L'assaut aura lieu quelques heures avant la fin.
L'état-major tactique s'est installé à Cherbourg, à la préfecture maritime.
C'est la première fois que les commandos marine et les gendarmes du GIGN se retrouvent à opérer ensemble, depuis l'affaire du Ponant.
L'état-major tactique s'est installé à Cherbourg, à la préfecture maritime.
C'est la première fois que les commandos marine et les gendarmes du GIGN se retrouvent à opérer ensemble, depuis l'affaire du Ponant.
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vendredi 13 novembre 2009
Le Floréal intercepte des pirates

La boîte à outils du parfait pirate a été saisie, sur les skiffs, entre autres : fusils d’assaut, lance-roquettes, munitions, grappins, GPS et 2.500 litres de carburant.
Les pirates pourraient être transmis aux autorités seychelloises, ce qui serait une bonne façon de mesurer leur résolution à châtier des pirates. Avec un SOFA en bonne et due forme, et des preuves aussi accablantes, l'inculpation des pirates fait peu de doutes.
Notre photo : un cliché de l'interception, fourni par l'EMA (crédit : Marine nationale).
mercredi 11 novembre 2009
Ecume 1 : une affaire à un million d'euros
L'échec de l'opération Ecume n'aurait coûté "que" un million d'euros (1). C'est compter, évidemment, sans le temps perdu : les 20 Ecume, devant remplacer moitié moins d'Etraco, devraient déjà être toutes livrées, ce qui ne sera effectif qu'en... 2014. Le temps de lancer un nouvel appel d'offres au premier trimestre 2010, de le dépouiller, d'évaluer l'embarcation retenue, et de la produire. La première Ecume serait livrée pour le rendez-vous de la première FREMM, l'Aquitaine, en 2012, s'il n'a y a pas de nouveau retard pris dans la roadmap.
Après les mauvaises surprises d'Ecume 1, les commandos ont mis les bouchées doubles pour se garer de toute forme de péripétie. Une réunion d'information des industriels a notament été organisée à Lorient, en juin dernier. Et les spécifications ont été revues à la baisse.
Le volume global qui sera consacré à Ecume 2 avoisinerait les 10 millions d'euros. La procédure d'acquisition sera standard, et contrairement à ce qu'on avait pu entendre, elle ne sera pas financée par le plan de relance (qui limite aux prétendants nationaux) ou aux urgences opérations (déjà suffisamment chargées).
(1) Ce que j'appelle l'Ecume 1, l'embarcation fournie par le Britannique VL Halmatic n'aurait pas été totalement perdue : elle est devenue l'EIC, pour "embarcation d'instruction commando".
Pour aller plus loin :
http://lemamouth.blogspot.com/2009/11/la-france-finance-lecume-des-sbs.html
http://lemamouth.blogspot.com/2009/07/qui-deploye-30-de-ses-moyens.html
http://lemamouth.blogspot.com/2009/04/piraterie-les-atouts-et-les-besoins-de.html
http://www.challenges.fr/actualites/entreprises/20080924.CHA6685/les_commandos_marine_peu_satisfaits_de_leurs_embarcatio.html
Après les mauvaises surprises d'Ecume 1, les commandos ont mis les bouchées doubles pour se garer de toute forme de péripétie. Une réunion d'information des industriels a notament été organisée à Lorient, en juin dernier. Et les spécifications ont été revues à la baisse.
Le volume global qui sera consacré à Ecume 2 avoisinerait les 10 millions d'euros. La procédure d'acquisition sera standard, et contrairement à ce qu'on avait pu entendre, elle ne sera pas financée par le plan de relance (qui limite aux prétendants nationaux) ou aux urgences opérations (déjà suffisamment chargées).
(1) Ce que j'appelle l'Ecume 1, l'embarcation fournie par le Britannique VL Halmatic n'aurait pas été totalement perdue : elle est devenue l'EIC, pour "embarcation d'instruction commando".
Pour aller plus loin :
http://lemamouth.blogspot.com/2009/11/la-france-finance-lecume-des-sbs.html
http://lemamouth.blogspot.com/2009/07/qui-deploye-30-de-ses-moyens.html
http://lemamouth.blogspot.com/2009/04/piraterie-les-atouts-et-les-besoins-de.html
http://www.challenges.fr/actualites/entreprises/20080924.CHA6685/les_commandos_marine_peu_satisfaits_de_leurs_embarcatio.html
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vendredi 6 novembre 2009
Les pirates changent de méthode
Les pirates qui retiennent l'Alakkrana, un thonier basque espagnol, menacent désormais de tuer leurs otages, s'ils n'ont pas gain de cause dans les prochaines 24 heures. Ils réclamment pour cela 3 millions de dollars, et la libération de deux pirates retenus dans les geôles espagnols. Sous peine de faire trois victimes chez leurs otages, pour commencer.
Un changement d'orientation qui risque de durcir encore la situation dans la zone. Et qui rend d'autant plus impérative la protection des navires français croisant dans la zone, notamment les thoniers, déjà protégés par les EPE (équipes de protection embarquées), mais aussi tous les autres. L'internement en France de pirates risquant d'encore radicaliser les revendications de leurs confrères, en Somalie. Tout comme les trois opérations de libération d'otages menées par nos commandos, et les cinq échecs en trois semaines que viennent de connaître les pirates, contre nos thoniers.
Le + du Mamouth :
Tenir la périphérie -la haute mer- est aujourd'hui la seule mesure crédible possible, aucun militaire raisonnable n'ayant l'envie d'aller faire le coup de poing en Somalie-même. Une stratégie, très diffuse en France, qui met en avant notre marine dans ses différentes composantes -flotte de surface et sous la surface, patmar, fusiliers- mais qui risque, au fil des années, de révéler les effets des réductions récentes. C'est ainsi, aussi, qu'il faut décoder le panachage des spécialités au sein des EPE : la marine a bien compris qu'il faudrait faire durer la ressource.
L'autre + du Mamouth :
Comme annoncé sur ce blog il y a peu, les EPE se musclent encore, en matériel et en effectifs, afin de compléter leur cuirasse, face à des pirates de plus en plus inspirés. C'est, entre autres, un des effets de la visite d'Hervé Morin à Orthongel, mi-octobre : le ministre avait notamment noté, en demandant qu'on les règle très rapidement, quelques carences. Pour une fois, il ne s'agissait pas de rumeurs.
Un changement d'orientation qui risque de durcir encore la situation dans la zone. Et qui rend d'autant plus impérative la protection des navires français croisant dans la zone, notamment les thoniers, déjà protégés par les EPE (équipes de protection embarquées), mais aussi tous les autres. L'internement en France de pirates risquant d'encore radicaliser les revendications de leurs confrères, en Somalie. Tout comme les trois opérations de libération d'otages menées par nos commandos, et les cinq échecs en trois semaines que viennent de connaître les pirates, contre nos thoniers.
Le + du Mamouth :
Tenir la périphérie -la haute mer- est aujourd'hui la seule mesure crédible possible, aucun militaire raisonnable n'ayant l'envie d'aller faire le coup de poing en Somalie-même. Une stratégie, très diffuse en France, qui met en avant notre marine dans ses différentes composantes -flotte de surface et sous la surface, patmar, fusiliers- mais qui risque, au fil des années, de révéler les effets des réductions récentes. C'est ainsi, aussi, qu'il faut décoder le panachage des spécialités au sein des EPE : la marine a bien compris qu'il faudrait faire durer la ressource.
L'autre + du Mamouth :
Comme annoncé sur ce blog il y a peu, les EPE se musclent encore, en matériel et en effectifs, afin de compléter leur cuirasse, face à des pirates de plus en plus inspirés. C'est, entre autres, un des effets de la visite d'Hervé Morin à Orthongel, mi-octobre : le ministre avait notamment noté, en demandant qu'on les règle très rapidement, quelques carences. Pour une fois, il ne s'agissait pas de rumeurs.
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jeudi 5 novembre 2009
Piraterie : 5 FLF rétrofitées
Cinq frégates La Fayette (FLF) vont être équipées d'un dispositif de détection optronique Vigiscan fourni par une PME française, HGH, suite au lancement d'un urgence opération lancé en avril dernier. Cette UO s'inscrit dans la lutte contre la piraterie, pour laquelle quatre opérations ont été d'ores et déjà menées. La première frégate équipée a été réceptionnée, le mois dernier, après la passation d'un marché, pendant l'été.
Entre une et deux FLF sont déployées en permanence dans la zone océan indien, pour lutter contre la piraterie et dans le cadre de la TF150 (OEF, lutte contre le terrorisme).
Entre une et deux FLF sont déployées en permanence dans la zone océan indien, pour lutter contre la piraterie et dans le cadre de la TF150 (OEF, lutte contre le terrorisme).
mardi 3 novembre 2009
Le Germinal assiste un skiff

Le skiff est reparti mieux qu'il était arrivé, puisqu'en dix heures, on a trouvé (sur une frégate néerlandaise) les moyens de réparer son moteur hors-bord.
(1) Un simple règle de trois nous apprend donc qu'au moins 20% de la flotte d'ETRACO flotte actuellement sur les eaux bleues de l'océan Indien.
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mercredi 28 octobre 2009
Sept pirates à fond de cale

Cette concentration des forces navales, particulièrement opportune, permet de marquer de nouveau point contre les pirates : c'est aussi une exemple particulièrement éclairant de coopération européenne.
Notre photo : l'équipe allemande met la main sur les pirates présumés (crédit EU Navfor/Atalante).
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Vers des EPE dopées
C'est à la fois le retour de l'expérience, mais aussi de la multiplication des attaques : la taille des équipes de protection embarquées (EPE) engagées sur les thoniers va croître (1). Hier, on a enregistré la 4e attaque en moins de quinze jours, ce qui démontre bien, si besoin était, la pertinence de ce dispositif monté dans des temps records par la marine nationale.
Seulement, la diversification des modes d'action des pirates, et leur adaptation rapide à la cuirasse française conditionne un renforcement.
Ce dernier était déjà discuté dans le courant de la semaine dernière, au plus haut niveau, à Paris, et les deux attaques intervenues depuis -un test de dispositif et l'attaque formelle d'hier- devraient accélérer le processus. La proportion de marins issus des équipes de visites des navires (ressortissants ALFAN) devrait croître, l'EMM souhaitant à la fois démontrer, message destiné à l'externe, que la mission EPE est une mission basique pour ses personnels. Ceci, alors que d'aucuns estiment que cette mission pourrait, sans trop de peine, être tenue par l'infanterie de marine.
Et, message destiné à l'interne, que la rusticité et les capacités de discernement et d'usage des armes font partie des pré-requis de tous les marins.
Ce renforcement de l'effectif posera, incidemment, un problème, celui du logement. Actuellement, les marins sont logés dans deux cabines (2), et prennent la place de deux marins cvils, qui ne sont donc pas disponibles pour le travail à bord. Sécurité vs. productivité : où placera-t-on le curseur ?
(1) le lecteur qui s'attend à des détails chiffrés sur la taille de telle ou telle EPE sortira déçu de la lecture de ce post et je l'incite à lire le suivant, avant qu'il ne m'en veuille pour de bon. Je rappellerai seulement que le ministre de la Défene a évoqué des EPE à quatre personnels, et que le propre site du ministère de la Défense cite le même chiffre, dans le sujet consacré aux EPE, sur TV défense.
(2) avec une "bannette chaude", cela permet de loger, éventuellement, pas mal de monde. Seulement, les thoniers restent, en moyenne, cinq semaines à la mer.
Seulement, la diversification des modes d'action des pirates, et leur adaptation rapide à la cuirasse française conditionne un renforcement.
Ce dernier était déjà discuté dans le courant de la semaine dernière, au plus haut niveau, à Paris, et les deux attaques intervenues depuis -un test de dispositif et l'attaque formelle d'hier- devraient accélérer le processus. La proportion de marins issus des équipes de visites des navires (ressortissants ALFAN) devrait croître, l'EMM souhaitant à la fois démontrer, message destiné à l'externe, que la mission EPE est une mission basique pour ses personnels. Ceci, alors que d'aucuns estiment que cette mission pourrait, sans trop de peine, être tenue par l'infanterie de marine.
Et, message destiné à l'interne, que la rusticité et les capacités de discernement et d'usage des armes font partie des pré-requis de tous les marins.
Ce renforcement de l'effectif posera, incidemment, un problème, celui du logement. Actuellement, les marins sont logés dans deux cabines (2), et prennent la place de deux marins cvils, qui ne sont donc pas disponibles pour le travail à bord. Sécurité vs. productivité : où placera-t-on le curseur ?
(1) le lecteur qui s'attend à des détails chiffrés sur la taille de telle ou telle EPE sortira déçu de la lecture de ce post et je l'incite à lire le suivant, avant qu'il ne m'en veuille pour de bon. Je rappellerai seulement que le ministre de la Défene a évoqué des EPE à quatre personnels, et que le propre site du ministère de la Défense cite le même chiffre, dans le sujet consacré aux EPE, sur TV défense.
(2) avec une "bannette chaude", cela permet de loger, éventuellement, pas mal de monde. Seulement, les thoniers restent, en moyenne, cinq semaines à la mer.
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mardi 27 octobre 2009
Orthongel : 4e attaque
Un thonier français, le Cap Saint-Vincent, a encore été attaqué en début d'après-midi, au large de la Somalie, indique Nicolas Gros sur son blog, Bruxelles 2. Une fois encore, et avec la même gradation habituelle, les deux skiffs ont fait l'objet de sommations et de tirs d'intimidation, avant les tirs sur embarcation effectués par les personnels de la marine française. Ce qui, une fois encore, a suffi à faire cesser l'attaque. Aucun marin français, civil ou militaire, n'a été blessé.
Depuis le début du mois, c'est la quatrième attaque contre les thoniers français, défendus par des équipes de protection embarquées (EPE). Hasard, c'est le sujet du jour de TV défense, ici : http://www.defense.gouv.fr/.
Depuis le début du mois, c'est la quatrième attaque contre les thoniers français, défendus par des équipes de protection embarquées (EPE). Hasard, c'est le sujet du jour de TV défense, ici : http://www.defense.gouv.fr/.
lundi 26 octobre 2009
Des gendarmes contre les pirates ?
Le général Roland Gilles, DGGN, a confirmé aux députés de la commission de défense que ses gendarmes étaient disponibles pour accompagner les équipes de la marine dans la lutte contre la piraterie. Il a même ajouté que la proposition formelle en avait été faite à l'EMA et à l'EMM.
"Il est vrai que chaque maison a sa culture propre, constate le DGGN. Pour moi, l’important est que chacun apporte sa pierre dans son domaine d’excellence."
Comme Hervé Morin l'a confirmé au ministre Joel Morgan, aux Seychelles, le weekend dernier, la France a promis de mieux transférer les dossiers et les preuves recueillies contre les pirates interpellés par la marine française. Une telle efficacité passerait par l'embarquement d'officiers de police judiciaire (OPJ) de la gendarmerie, comme le constate le député Christian Ménard, autueur d'un rapport exemplaire sur la piraterie.
Il en faudrait une petite quinzaine, si l'on compte les navires de la marine, mais aussi les thoniers protégés par Orthongel.
"Il est vrai que chaque maison a sa culture propre, constate le DGGN. Pour moi, l’important est que chacun apporte sa pierre dans son domaine d’excellence."
Comme Hervé Morin l'a confirmé au ministre Joel Morgan, aux Seychelles, le weekend dernier, la France a promis de mieux transférer les dossiers et les preuves recueillies contre les pirates interpellés par la marine française. Une telle efficacité passerait par l'embarquement d'officiers de police judiciaire (OPJ) de la gendarmerie, comme le constate le député Christian Ménard, autueur d'un rapport exemplaire sur la piraterie.
Il en faudrait une petite quinzaine, si l'on compte les navires de la marine, mais aussi les thoniers protégés par Orthongel.
vendredi 23 octobre 2009
Surcoût des FREMM : "entre 20 et 22%" dit LCB
Face aux députés de la commission de défense, le DGA, Laurent Collet-Billon affirme que le surcoût des FREMM (frégates multimissions) a été contenu "entre 20 et 22%", mais pas 66%, comme cela avait pu être évoqué (1). Il dit tenir l'explication à la disposition des députés, et l'expliquer par l'évolution du calendrier, la réduction de l'effet de série (la commande est passée de 17 à 11 navires) et le fait que les deux dernières frégates -antiaériennes- sont plus modernes que prévues.
Laurent Collet-Billon n'aura juste pas été entendu par son service de presse, puisque les epxlications qu'il promettait de livrer au point presse du ministère de la défense le surlendemain de son audition (hier matin) n'ont pas été données. A aucun moment, ce sujet a été abordé par l'administration pendant l'heure qu'aura duré ce point presse.
Un oubli, sans doute.
Le plus du Mamouth :
Déjà à Lorient, pour la découpe de la première tole de la 2e FREMM, la Normandie, Hervé Morin et le DGA avaient estimé que la dérive, réelle, n'était pas si importante que cela. Et qu'en tout état de cause, nous n'avions pas le choix, avait argué le ministre, du fait de la bosse budgétaire", qui avait dû obliger à étaler le programme.
En tout état de cause, le numerus horribilis de 66% avait énervé plus d'un, jusqu'au tout premier des marins, l'amiral Forissier.
(1) http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/10/moins-de-fr%C3%A9gates-mais-66-plus-ch%C3%A8res-que-pr%C3%A9vu.html
Laurent Collet-Billon n'aura juste pas été entendu par son service de presse, puisque les epxlications qu'il promettait de livrer au point presse du ministère de la défense le surlendemain de son audition (hier matin) n'ont pas été données. A aucun moment, ce sujet a été abordé par l'administration pendant l'heure qu'aura duré ce point presse.
Un oubli, sans doute.
Le plus du Mamouth :
Déjà à Lorient, pour la découpe de la première tole de la 2e FREMM, la Normandie, Hervé Morin et le DGA avaient estimé que la dérive, réelle, n'était pas si importante que cela. Et qu'en tout état de cause, nous n'avions pas le choix, avait argué le ministre, du fait de la bosse budgétaire", qui avait dû obliger à étaler le programme.
En tout état de cause, le numerus horribilis de 66% avait énervé plus d'un, jusqu'au tout premier des marins, l'amiral Forissier.
(1) http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/10/moins-de-fr%C3%A9gates-mais-66-plus-ch%C3%A8res-que-pr%C3%A9vu.html
Urbi, et orbi, et ubiquiste
Y a-t-il un (ubiquiste) ou deux Atlantique 2 en Océan Indien ? Difficile d'être affirmatif tant la flexibilité du système lui permet d'être partout ou presque sur un préavis particulièrement court. Lors de la visite d'Hervé Morin (1) à Djibouti il y a un an, on faisait valoir qu'un ATL-2 ne nécessitait que 20 personnes, équipage et maintenanciers, pour évoluer deux mois avec son lot de rechanges. Chiffre qui peut même être encore comprimé.
Sur un préavis relativement court (8 heures), il peut être indifféremment déployé de Djibouti sur un des deux plots possibles de la zone d'intérêt, à Mombasa, ou Seychelles. Il suffit de regarder sur une carte pour comprendre pourquoi les séjours seychellois restent plus rares, à raison de deux séjours maximum par mois, pour une durée oscillant entre deux et cinq jours. La zone reste bien couverte depuis les Seychelles, avec la présence actuelle d'un Merlin III affrété par le Luxembourg, et qui a déjà plusieurs détections positives à son crédit.
Les Seychelles accueillent également, ponctuellement, un Falcon 50M de la flottille 24F (Lann-Bihoué).
Une façon d'illustrer qu'en matière de piraterie, tous les capteurs, et modes opératoires, sont bons à prendre.
(1) pour le lancement de l'opération Atalante, avec la ministre espagnole Carme Chacon. Moment historique qui démontre qu'à défaut d'avancer tout le temps, l'Europe peut être tirée par le haut.
Sur un préavis relativement court (8 heures), il peut être indifféremment déployé de Djibouti sur un des deux plots possibles de la zone d'intérêt, à Mombasa, ou Seychelles. Il suffit de regarder sur une carte pour comprendre pourquoi les séjours seychellois restent plus rares, à raison de deux séjours maximum par mois, pour une durée oscillant entre deux et cinq jours. La zone reste bien couverte depuis les Seychelles, avec la présence actuelle d'un Merlin III affrété par le Luxembourg, et qui a déjà plusieurs détections positives à son crédit.
Les Seychelles accueillent également, ponctuellement, un Falcon 50M de la flottille 24F (Lann-Bihoué).
Une façon d'illustrer qu'en matière de piraterie, tous les capteurs, et modes opératoires, sont bons à prendre.
(1) pour le lancement de l'opération Atalante, avec la ministre espagnole Carme Chacon. Moment historique qui démontre qu'à défaut d'avancer tout le temps, l'Europe peut être tirée par le haut.
L'Atlantique s'arrête à Mombasa
Mes professeurs de géographie successifs ne se retourneront pas dans leur retraite : Mombasa est bel et bien au Kenya, face à l'océan Indien, et pas devant l'Altantique. Mais c'est bien de l'avion de patrouille maritime français dont il s'agit, qui stationne régulièrement, sinon en permanence dans la bonne ville. C'est le magazine Air & Cosmos qui nous le confirme, dans un article consacré à la modernisation de configuration du Patmar de Dassault Aviation. Bernard Bombeau explique en effet que la flotte va être graduellement équipée d'une liaison Inmarsat, pour transmettre plus rapidement et plus richement (de l'imagerie par exemple). Les deux premiers bénéficiaires de l'innovation sont l'avion de Djibouti et celui de... Mombasa.
Les raisons de ce déploiement, permanent ou momentané, sont assez évidentes, et aura dû apparaître assez clairement, depuis plusieurs semaines, aux écumeurs des mers, très bien renseignés sur leur zone d'intérêt.
Vu qu'on a toujours à coeur de décoder pour la presse les sujets importants, celui-là ne l'était manifestement pas.
Quelques signaux lents disponibles en sources ouvertes :
http://lemamouth.blogspot.com/2009/10/les-caprices-de-latlantique.html
http://lemamouth.blogspot.com/2009/07/la-task-force-antipirates-glisse-au-sud.html
http://lemamouth.blogspot.com/2009/04/un-falcon-50m-au-large-de-la-somalie.html
Les raisons de ce déploiement, permanent ou momentané, sont assez évidentes, et aura dû apparaître assez clairement, depuis plusieurs semaines, aux écumeurs des mers, très bien renseignés sur leur zone d'intérêt.
Vu qu'on a toujours à coeur de décoder pour la presse les sujets importants, celui-là ne l'était manifestement pas.
Quelques signaux lents disponibles en sources ouvertes :
http://lemamouth.blogspot.com/2009/10/les-caprices-de-latlantique.html
http://lemamouth.blogspot.com/2009/07/la-task-force-antipirates-glisse-au-sud.html
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