Après la SM, la DPSD, la DRSD est le nouveau nom du service de contre-ingérence rattaché
par le journaliste Jean-Marc Tanguy - Twitter @Defense137 - 9253 posts depuis avril 2009 - 81,92 millions de pages vues depuis juin 2010.
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dimanche 9 octobre 2016
La DPSD, c'est fini
samedi 24 septembre 2016
Une enquête sur un vol de matériel militaire
Une enquête a été ouverte pour comprendre les conditions et les implications d'un vol de matériel
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jeudi 25 février 2016
Une enquête de la DPSD
Jean-Yves Le Drian a fait savoir hier qu'il avait fait ouvrir une enquête qui sera menée par la DPSD
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jeudi 2 juillet 2015
La "symbiose" du rens à Barkhane
Voila un monde par nature peu éclairé par ses (et les) communiquants, mais avant de faire ses
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jeudi 9 avril 2015
TV5 : ANSSI, CALID et DPSD sur le pont
L'attaque des réseaux numériques de la chaîne TV5 a généré une mobilisation des spécialistes de la
mercredi 21 janvier 2015
Contre ingérence : 65 postes créés à la DPSD
Comme tous les généraux qui se sont vus proposer le poste ces dernières années, Jean-François
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Neuf mais pas celui-là
L'ancien du 1er RPIMa évoqué ce matin ailleurs sur le net ne combat pas en Syrie, affirme-t-on à
mercredi 27 février 2013
Les compromissions augmentent, dit le DPSD
L'audition du général Jean-Pierre Bosser, patron de la DPSD, par la commission de défense, recèle de nombreuses pépites sur cette maison qui pour son chef véhicule encore de nombreux "mythes". Factuel, le général Bosser constate que les compromissions sont "malheureusement de plus en plus nombreuses et facilitées par tous les moyens nomades de transport de l’information". Plusieurs exemples sont livrés, mais sur des... exemples non aboutis. Un officier s'est fait approcher lors d'un colloque à l'école militaire par un attaché militaire étranger à Paris. 19 rendez-vous et 20 mois plus tard, l'intéressé sera expulsé, car "l'approché" avait jugé utile, dès le premier contact, de faire remonter l'approche. DPSD et DCRI étaient co-saisis.
Selon le général Bosser, des attaques informatiques ont aussi été menées sur les sites internet des régiments envoyés en Afghanistan. "Ces sites, destinés à informer les familles, ont été infiltrés à des fins subversives et pour faire des repérages sur certaines familles" assure le DPSD, sans livrer plus de détails. Néanmoins, cette réflexion n'est pas nouvelle, comme je m'en suis fait plusieurs fois l'écho sur la présence de militaires déclarés sur Facebook avec compte ouvert.
Le général Bosser illustre aussi l'engagement de ses effectifs dans la zone sahélienne, à Bamako, Gao, Niamey... Il livre aussi le bilan des actions de conseil menées par la DPSD en Afghanistan, et qui ont mené l'ANA à écarter 800 personnels en recrutement initial, en 2011. 300 autres ont aussi été écartés, parmi ceux qui étaient colocalisés avec l'armée française.
Sujet récurrent de doutes, le général Bosser défend la spécificité des six services français de renseignement à travers un exemple. Les atouts de chacun permettant de couvrir les différents aspects de la vie d'un suspect, "qui a tendance à aller passer des vacances dans des endroits peu recommandables". La DGSE se charge des vacances, la DPSD, de sa vie militaire, la DCRI, de sa vie hors du service, TRACFIN, du financement de ses voyages.
Enfin, le DPSD a fait sien le chantier lancé par ses prédécesseurs (Bolleli, Creux) pour améliorer le recrutement de ses cadres.
Post-scriptum : le député Nicolas Dhuicq révèle par ailleurs dans cette audition que lors d'une fouille ordonnée par un chef de corps d'une unité partant au Mali, ce n'est pas du cannabis -le produit recherché- mais des explosifs qui ont été trouvés dans le sac d'un engagé. Le DPSD n'a pas livré de détails supplémentaires...
Selon le général Bosser, des attaques informatiques ont aussi été menées sur les sites internet des régiments envoyés en Afghanistan. "Ces sites, destinés à informer les familles, ont été infiltrés à des fins subversives et pour faire des repérages sur certaines familles" assure le DPSD, sans livrer plus de détails. Néanmoins, cette réflexion n'est pas nouvelle, comme je m'en suis fait plusieurs fois l'écho sur la présence de militaires déclarés sur Facebook avec compte ouvert.
Le général Bosser illustre aussi l'engagement de ses effectifs dans la zone sahélienne, à Bamako, Gao, Niamey... Il livre aussi le bilan des actions de conseil menées par la DPSD en Afghanistan, et qui ont mené l'ANA à écarter 800 personnels en recrutement initial, en 2011. 300 autres ont aussi été écartés, parmi ceux qui étaient colocalisés avec l'armée française.
Sujet récurrent de doutes, le général Bosser défend la spécificité des six services français de renseignement à travers un exemple. Les atouts de chacun permettant de couvrir les différents aspects de la vie d'un suspect, "qui a tendance à aller passer des vacances dans des endroits peu recommandables". La DGSE se charge des vacances, la DPSD, de sa vie militaire, la DCRI, de sa vie hors du service, TRACFIN, du financement de ses voyages.
Enfin, le DPSD a fait sien le chantier lancé par ses prédécesseurs (Bolleli, Creux) pour améliorer le recrutement de ses cadres.
Post-scriptum : le député Nicolas Dhuicq révèle par ailleurs dans cette audition que lors d'une fouille ordonnée par un chef de corps d'une unité partant au Mali, ce n'est pas du cannabis -le produit recherché- mais des explosifs qui ont été trouvés dans le sac d'un engagé. Le DPSD n'a pas livré de détails supplémentaires...
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jeudi 1 novembre 2012
DPSD : un béret rouge remplace un aviateur
La lettre intelligence online l'assure, c'est un para colo, le général Jean-Pierre Bosser, qui va prendre la DPSD, en succession du général Antoine Creux, attendu comme major général de l'armée de l'air (mais toujours pas nommé). Ancien patron du 8e RPIMa, puis de la 11e BP, le général Bosser est actuellement sous-chef performances-synthèse de l'EMA.
Le niveau de responsbilité décroché par son prédécesseur est en ligne avec quelques précédents : le général Didier Bolleli avait décroché la DRM, en quittant la DPSD.
Le niveau de responsbilité décroché par son prédécesseur est en ligne avec quelques précédents : le général Didier Bolleli avait décroché la DRM, en quittant la DPSD.
jeudi 7 juin 2012
Demain, au fort de Vanves
La DPSD décorera demain dans sa base du Fort de Vanves des personnels qui se sont distingués en opérations ces derniers mois, particulièrement en Afghanistan, où le service emploie 30 de ses 50 opéxés. Les enjeux en matière de contre-ingérence y sont particulièrement aigûs, notamment à la lueur des derniers tirs green on blue.
Demain seront attribuées une légion d'honneur, deux médailles militaires, un officier ONM et deux chevaliers ONM. En outre, cinq personnels officiers, sous-officiers et EVAT sont cités, dont un avec une croix de la valeur militaire et les autres avec des médailles de la défense nationale.
La DPSD en profitera égaler pour baptiser sa promotion d'insepecteurs de la sécurité de la Défense du nom d'un ancien du service, l'officier principal des équipages Richard Gross-Baricalla (1).
La DPSD emploie un millier de personnels, c'est, chose peu connue, une des entités les plus féminisées du ministère.
(1) cet officier né en 1925 s'est engagé à l'école des mousses à 17 ans puis il effectue deux séjours en Indochine entre 1945 et 1949, au sein de la brigade marine d'extrême orient puis du La Grandière. Il participe aussi en 1950 au débarquement d'Inchon en Corée. Il devient inspecteur de sécurité navale en 1952 puis est admis, dix ans plus tard dans le corps des officiers des équipages de la flotte. Il devient chef de poste à Alger. A l'issue, il intègre la direction centrale et devient formateur. En 1977, après 25 de service, il réintègre la marine comme commandant de la base marine du Pharo. Il est décédé le 13 septembre 2010.
Demain seront attribuées une légion d'honneur, deux médailles militaires, un officier ONM et deux chevaliers ONM. En outre, cinq personnels officiers, sous-officiers et EVAT sont cités, dont un avec une croix de la valeur militaire et les autres avec des médailles de la défense nationale.
La DPSD en profitera égaler pour baptiser sa promotion d'insepecteurs de la sécurité de la Défense du nom d'un ancien du service, l'officier principal des équipages Richard Gross-Baricalla (1).
La DPSD emploie un millier de personnels, c'est, chose peu connue, une des entités les plus féminisées du ministère.
(1) cet officier né en 1925 s'est engagé à l'école des mousses à 17 ans puis il effectue deux séjours en Indochine entre 1945 et 1949, au sein de la brigade marine d'extrême orient puis du La Grandière. Il participe aussi en 1950 au débarquement d'Inchon en Corée. Il devient inspecteur de sécurité navale en 1952 puis est admis, dix ans plus tard dans le corps des officiers des équipages de la flotte. Il devient chef de poste à Alger. A l'issue, il intègre la direction centrale et devient formateur. En 1977, après 25 de service, il réintègre la marine comme commandant de la base marine du Pharo. Il est décédé le 13 septembre 2010.
samedi 16 avril 2011
L'armée des ombres
Le journal officiel diffuse ce jour la liste des unités dont les personnels sont protégés par anonymat. C'est une extension d'un premier décret de 2006, qui protégeait essentiellement, à l'époque, les personnels du COS et de la DGSE. La loi de programmation avait ensuite précisé les choses, en y intégrant les personnels issus de la sphère rens, notamment la DRM et la DPSD.
Cette liste comporte 37 unités, et a donc quasiment doublé comparé à 2006. On y constate que les nouveaux entrants sont, pour la plupart, issus de l'armée de l'air. Il s'agit des quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins Triomphant, Téméraire, Vigilant et Terrible, du bâtiment de soutien à la plongée Alizé (utilisé par la DGSE), le centre d'opérations des forces aériennes stratégiques 02.532, l'escadron de chasse 01.091 -l'escadron nuc sur Rafale-, l'escadron de chasse 02.004 -l'autre escadron nuc sur Mirage 2000N, le groupement de ravitaillement en vol 02.091 (ravitaillant les nucs), l'escadron de transport de matériels spécialisés 91.532 ; l'escadron SyDeRec 92.532 (un système de communication ultra-sensible engageant la dissuasion), l'escadron de transport d'entraînement de calibration 00.065 (l'escadron de transport gouvernemental), le centre de renseignement air 14.542 ; l'escadron électronique aéroporté 00.054 (qui emploi les Gabriel d'écoute), l'escadron électronique sol 21.054, l'élément géographique air-marine 90.532, le groupe interarmées d'hélicoptères (GIH) et le centre national de ciblage 34.664.
On notera, mais il n'y a sans doute pas de paradoxe, que les personnels de la brigade rens de l'armée de terre ne sont pas concernés par ce décret.
Cette liste comporte 37 unités, et a donc quasiment doublé comparé à 2006. On y constate que les nouveaux entrants sont, pour la plupart, issus de l'armée de l'air. Il s'agit des quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins Triomphant, Téméraire, Vigilant et Terrible, du bâtiment de soutien à la plongée Alizé (utilisé par la DGSE), le centre d'opérations des forces aériennes stratégiques 02.532, l'escadron de chasse 01.091 -l'escadron nuc sur Rafale-, l'escadron de chasse 02.004 -l'autre escadron nuc sur Mirage 2000N, le groupement de ravitaillement en vol 02.091 (ravitaillant les nucs), l'escadron de transport de matériels spécialisés 91.532 ; l'escadron SyDeRec 92.532 (un système de communication ultra-sensible engageant la dissuasion), l'escadron de transport d'entraînement de calibration 00.065 (l'escadron de transport gouvernemental), le centre de renseignement air 14.542 ; l'escadron électronique aéroporté 00.054 (qui emploi les Gabriel d'écoute), l'escadron électronique sol 21.054, l'élément géographique air-marine 90.532, le groupe interarmées d'hélicoptères (GIH) et le centre national de ciblage 34.664.
On notera, mais il n'y a sans doute pas de paradoxe, que les personnels de la brigade rens de l'armée de terre ne sont pas concernés par ce décret.
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jeudi 14 avril 2011
La DPSD très engagée en Afghanistan
Illustration du combat très spécifique que livre la France en Afghanistan, la DPSD y déploie quasiment un tiers de ses efectifs d'active mobilisés en opérations extérieures pour des missions de CI (counter-intelligence, ou contre-ingérence, en français).
Ces effectifs opex représentant un peu moins de 5% de son effectif total..
Une bonne partie du travail de la DPSD sur ce théâtre est liée à l'emploi de collaborateurs autochtones, soit 1.600 afghans, qu'il faut au préalable interroger, et habiliter au travail avec les forces françaises. Plusieurs contrôles peuvent se succéder dans l'année. Plusieurs de ces collaborateurs ont été démasqués, ces derniers mois, comme des sous-marins de l'insurrection. Certains ont été relâchés, d'autre transmis aux forces afghanes. On ingore le rôle de la DPSD dans ces opérations.
Pour des raisons d'effacité, les inspecteurs portent l'uniforme comme les autres militaires, et en général, pas d'identification particulière. La CI est très organisée en Afghanistan, une collaboration assez étroite et fructueuse serait d'ailleurs menée avec la CI de l'US Air Force, très implantée dans notre zone de travail.
Pour des raisons culturelles, il n'y a pas de personnels féminins de la DPSD en Afghanistan. Elle représentent, en France, 25% de l'effectif total, avec une part prépondérante parmi les civils. Une femme est même chef de détachement dans un pays étranger.
Ces effectifs opex représentant un peu moins de 5% de son effectif total..
Une bonne partie du travail de la DPSD sur ce théâtre est liée à l'emploi de collaborateurs autochtones, soit 1.600 afghans, qu'il faut au préalable interroger, et habiliter au travail avec les forces françaises. Plusieurs contrôles peuvent se succéder dans l'année. Plusieurs de ces collaborateurs ont été démasqués, ces derniers mois, comme des sous-marins de l'insurrection. Certains ont été relâchés, d'autre transmis aux forces afghanes. On ingore le rôle de la DPSD dans ces opérations.
Pour des raisons d'effacité, les inspecteurs portent l'uniforme comme les autres militaires, et en général, pas d'identification particulière. La CI est très organisée en Afghanistan, une collaboration assez étroite et fructueuse serait d'ailleurs menée avec la CI de l'US Air Force, très implantée dans notre zone de travail.
Pour des raisons culturelles, il n'y a pas de personnels féminins de la DPSD en Afghanistan. Elle représentent, en France, 25% de l'effectif total, avec une part prépondérante parmi les civils. Une femme est même chef de détachement dans un pays étranger.
samedi 26 mars 2011
La réserve de la DPSD
Comme d'autres commandements et directions interarmées, la DPSD emploie également des réservistes. Selon des sources convergentes, une "centaine" seraient engagés dans des missions de protection du secret-défense, et notamment dans les DOM-TOM. Un effort à relier aux évolutions organiques de la maison, expliquées à plusieurs reprises sur ce blog.
vendredi 25 mars 2011
Des fuites, des fuites, oui mais des....
Puisque les origines des fuites et le travail de la presse passionnent, intéressons-nous à la façon dont des médias américains ont pu savoir aussi rapidement comment des avions français avaient cloué au sol un Soko G2 ? Vite, vite, une enquête ! Mettons le Pentagone sur écoute !
Des clous !
Parler de la guerre quand la guerre se déroule est toujours un exercice périlleux, pour les communicants. Comme pour les journalistes.
Derrière les point presse, et derrière nos posts, des aviateurs et des marins du ciel sont au première loges, au-dessus d'un territoire hostile. Ne l'oublions pas, ce qui est arrivé à un F-15E de l'US Air Force peut arriver, à tout moment, à un Rafale, un Mirage 2000D, un SEM.
Cette réalité peut amener à rendre prudent, dans la restitution des évènements.
Néanmoins, on l'a vu samedi dernier, une frappe d'AASM a été connue dix minutes après avoir réalisée, en Libye. Dix minutes. Le Rafale a frappé, dix minutes plus tard, un SMS informait le porte-parole de l'EMA. Qui l'a dit à la presse, en direct. Alors que les avions n'étaient pas encore rentrés à la maison. Personne ne s'est ému de cette compression du temps.
Alors que la précision et la réactivité des posts, sur ce blog, intrigue, notamment à la DPSD, je m'interroge, moi-même. Pourquoi un service de renseignement directement rattaché au ministre enquête, une fois de plus, sur un journaliste ? Le président l'a lui-même dit, inutile d'écouter les journalistes, puisqu'ils écrivent tout de suite ce qu'ils savent ?
Pourquoi cette même DPSD ne s'est-elle pas inquiétée d'autres situations bien plus passionnantes ? Mon confrère Jean-Dominique Merchet s'est posé la question, pour un réserviste de l'armée de l'air, par exemple.
Je préviens, et je le dis très publiquement, pour que les choses soient bien claires, dans toutes les têtes : j'ai été victime, en décembre 2008, d'un terrible erreur de jugement de cette même DPSD, qui a gravement compromis... ma réputation professionnelle. J'attends toujours que cette erreur soit réparée. Et je ne laisserai plus rien passer.
Derrière les point presse, et derrière nos posts, des aviateurs et des marins du ciel sont au première loges, au-dessus d'un territoire hostile. Ne l'oublions pas, ce qui est arrivé à un F-15E de l'US Air Force peut arriver, à tout moment, à un Rafale, un Mirage 2000D, un SEM.
Cette réalité peut amener à rendre prudent, dans la restitution des évènements.
Néanmoins, on l'a vu samedi dernier, une frappe d'AASM a été connue dix minutes après avoir réalisée, en Libye. Dix minutes. Le Rafale a frappé, dix minutes plus tard, un SMS informait le porte-parole de l'EMA. Qui l'a dit à la presse, en direct. Alors que les avions n'étaient pas encore rentrés à la maison. Personne ne s'est ému de cette compression du temps.
Alors que la précision et la réactivité des posts, sur ce blog, intrigue, notamment à la DPSD, je m'interroge, moi-même. Pourquoi un service de renseignement directement rattaché au ministre enquête, une fois de plus, sur un journaliste ? Le président l'a lui-même dit, inutile d'écouter les journalistes, puisqu'ils écrivent tout de suite ce qu'ils savent ?
Pourquoi cette même DPSD ne s'est-elle pas inquiétée d'autres situations bien plus passionnantes ? Mon confrère Jean-Dominique Merchet s'est posé la question, pour un réserviste de l'armée de l'air, par exemple.
Je préviens, et je le dis très publiquement, pour que les choses soient bien claires, dans toutes les têtes : j'ai été victime, en décembre 2008, d'un terrible erreur de jugement de cette même DPSD, qui a gravement compromis... ma réputation professionnelle. J'attends toujours que cette erreur soit réparée. Et je ne laisserai plus rien passer.
vendredi 21 janvier 2011
Une longue file
Le renseignement attire toujours les foules, et la DPSD elle-même a réussi à remplir l'amphi des Vallières de l'école militaire, hier. La destination d'une partie de la longue file de Parisiens qui débordait sur la place de l'école militaire, dès avant 19 heures.
Pari (pas évident) gagné donc par l'ANAJ-IHEDN, qui accueillait Antoine Creux, directeur de la protection et de la sécurité de la Défense. Le général de l'armée de l'air a évité les écueils bien connus pour se concentrer sur ce qui marche dans sa direction, en pleine réforme. Elle ne disposera plus que de 1130 ETP en 2014 (15 sites régionaux vont fermer, l'effectif va fondre de 15% en 5 ans), et son budget se contracte de 3% en 2011. En contrepartie, la numérisation et la centralisation de bien de tâches permet ces économies sans trop de difficulté. On peut notamment évoquer la montée en puissance d'un centre national des habilitations de défense.
Le général Creux a aussi vouloir poursuivre l'oeuvre de son prédécesseur, parti à la DRM, pour valoriser le patrimoine humain de la direction, et l'aérer avec des profils techniques. "Nous aurons plus de cadres A et moins de petites mains qui recopient des formulaires" a-t-il lancé à la salle.
On cherche, par exemple, 10 informaticiens, en 2011, ainsi que des spécialistes en géopolitique.
Le parc de "capteurs" est encore constitué de 350 inspecteurs.
Une partie opère à l'étranger, y compris, depuis l'an dernier, aux EAU.
Pour illustrer son propos, le DPSD a également précisé la double mission tenue en Afghanistan : former les Afghans à la contre-ingérence (CI dans le registre Nato) et protéger nos troupes et installations contre de gros malheurs.
1.600 Afghans (interprètes, lavandiers, etc) travaillent au profit des 4.000 militaires français déployés dans le pays. Une source d'économies dans la facture globale, mais une source évidente de vulnérabilité.
Pari (pas évident) gagné donc par l'ANAJ-IHEDN, qui accueillait Antoine Creux, directeur de la protection et de la sécurité de la Défense. Le général de l'armée de l'air a évité les écueils bien connus pour se concentrer sur ce qui marche dans sa direction, en pleine réforme. Elle ne disposera plus que de 1130 ETP en 2014 (15 sites régionaux vont fermer, l'effectif va fondre de 15% en 5 ans), et son budget se contracte de 3% en 2011. En contrepartie, la numérisation et la centralisation de bien de tâches permet ces économies sans trop de difficulté. On peut notamment évoquer la montée en puissance d'un centre national des habilitations de défense.
Le général Creux a aussi vouloir poursuivre l'oeuvre de son prédécesseur, parti à la DRM, pour valoriser le patrimoine humain de la direction, et l'aérer avec des profils techniques. "Nous aurons plus de cadres A et moins de petites mains qui recopient des formulaires" a-t-il lancé à la salle.
On cherche, par exemple, 10 informaticiens, en 2011, ainsi que des spécialistes en géopolitique.
Le parc de "capteurs" est encore constitué de 350 inspecteurs.
Une partie opère à l'étranger, y compris, depuis l'an dernier, aux EAU.
Pour illustrer son propos, le DPSD a également précisé la double mission tenue en Afghanistan : former les Afghans à la contre-ingérence (CI dans le registre Nato) et protéger nos troupes et installations contre de gros malheurs.
1.600 Afghans (interprètes, lavandiers, etc) travaillent au profit des 4.000 militaires français déployés dans le pays. Une source d'économies dans la facture globale, mais une source évidente de vulnérabilité.
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mardi 4 janvier 2011
A quoi peut encore servir la DPSD
Le général Antoine Creux, le propre patron de la DPSD répondra à cette question utile, le 20 janvier prochain, en réponse à une invitation de l'ANAJ (association nationale des auditeurs jeunes) de l'IHEDN (1). La DPSD est chargée, au ministère de la défense, de la contre-ingérence, ce qu'on appelle, en Afghanistan, la counter intelligence ou "CI" (prononcez "si aïe"). Un officier supérieur (2) assure sur ce théâtre cette tâche complexe, avec des antennes sur les principaux sites accueillant des soldats français.
La DPSD est en pleine évolution, ne serait-ce que territoriale, comme l'expliquait ce blog le 6 septembre dernier.
(1) Renseignements et inscriptions sur http://conference-renseignement.anaj-ihedn.org.
(2) qui fêtera demain son 50e anniversaire.
La DPSD est en pleine évolution, ne serait-ce que territoriale, comme l'expliquait ce blog le 6 septembre dernier.
(1) Renseignements et inscriptions sur http://conference-renseignement.anaj-ihedn.org.
(2) qui fêtera demain son 50e anniversaire.
lundi 6 septembre 2010
Moins d'implantations pour la DPSD
La DPSD va, comme toutes les autres composantes de la défense, devoir adapter ses effectifs avec des mouvements portant sur 135 postes, soit presque 1 sur 5, sur un total de treize structures différentes. Le mouvement va vraiment commencer l'an prochain, et s'étaler jusqu'en 2014, en province et outremer. Cinq détachements sont tout simplement dissous : Limoges (7 postes), Marseille (15 postes), Montpellier (12), Villacoublay (9) et Villingen (6).
Le détachement de Compiègne (10) est quant à lui transféré.
Du côté des antennes, celle de Creil (4) est transférée, celle de Pointe-à-Pitre (-2), dissoute, du fait de la disparition des moyens militaires aux Antilles, avec celle de Luxeuil (3), qui veillait sur la base (nucléaire) éponyme.
Ensuite, dans les postes spécialisés, il va y avoir aussi quelques évolutions. Le poste de l'ilôt Saint-Germain (14), qui veille sur quelques beaux secrets est restructuré, tout comme celui de la cité de l'Air, implanté sur le site du futur Balardgone. Le poste marine, sis à Malakoff, est lui, transféré.
Enfin, la DPSD francilienne (25), implantée à Reuilly avec le bureau de recrutement, se voit elle transférée.
Le détachement de Compiègne (10) est quant à lui transféré.
Du côté des antennes, celle de Creil (4) est transférée, celle de Pointe-à-Pitre (-2), dissoute, du fait de la disparition des moyens militaires aux Antilles, avec celle de Luxeuil (3), qui veillait sur la base (nucléaire) éponyme.
Ensuite, dans les postes spécialisés, il va y avoir aussi quelques évolutions. Le poste de l'ilôt Saint-Germain (14), qui veille sur quelques beaux secrets est restructuré, tout comme celui de la cité de l'Air, implanté sur le site du futur Balardgone. Le poste marine, sis à Malakoff, est lui, transféré.
Enfin, la DPSD francilienne (25), implantée à Reuilly avec le bureau de recrutement, se voit elle transférée.
jeudi 10 juin 2010
La sécurité nationale, le 29 juin
"L'entreprise face aux nouvelles menaces : quelle politique de sécurité nationale ?" Le sujet pouvait paraître hardi, pour ne pas dire ardû, mais les programmateurs de Défense & Stratégie ont apparemment trouvé sans peine dans leurs réseaux les praticiens du domaine pour venir éclairer le thème des deuxièmes rencontres de la sécurité intérieure, introduites par le rapporteur de la LOPPSI 2, Eric Ciotti. Entre autres, on poura écouter le n°2 de la DPSD, le directeur de la stratégie de la DGSE, le directeur de la planification de la sécurité nationale (DPSN) et un représentant de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), ainsi que deux gendarmes, .
Côté entreprises, on attend des personnalités venues de Bull, EADS, Thales et GDF-Suez.
Du beau linge, donc, mais que pourront bien dire ces praticiens, par delà les avertissements convenus, sur un sujet aussi sensible ? Réponse, espère-t-on, le 29 juin.
Côté entreprises, on attend des personnalités venues de Bull, EADS, Thales et GDF-Suez.
Du beau linge, donc, mais que pourront bien dire ces praticiens, par delà les avertissements convenus, sur un sujet aussi sensible ? Réponse, espère-t-on, le 29 juin.
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