La Norvège les proposait à qui les voulait. On avait même évoqué l'achat de ces quatre C-130H par l'armée de l'Air, qui dispose déjà de 14 appareils de ce type. Le principal avantage de ces avions était leur disponibilité quasi-immédiate, ce qui évidemment, dans la crise d'aéromobilité patente que nous traversons, était bien pratique.
L'autre avantage étant évidemment le prix, défiant toute concurrence. L'Indonésie devrait les récupérer pour 66 M$, rétrofit compris. Comme nous, l'Indonésie avait également envisagé l'achat de C-130J en... Australie, à un prix évidemment sans doute très largement supérieur.
Le + du Mamouth :
La France avait déjà acheté du C-130H30 d'occasion... au Zaïre, à l'origine pour les opérations nocturnes. Les cellules étaient dans un piètre état, et servaient des poulaillers, en bordure de piste. Comme de coutume, ils avaient été en partie dépiautés par la population de ce qui pouvait l'être. Des trois tas, seulement deux furent jugés exploitables par les experts français. C'est Sogerma (Sabena Technics aujourd'hui) qui avait récupéré ces épaves, en 1997, pour en refaire des C-130. Après quelques soucis électriques vite réglés, ils volent encore aujourd'hui dans l'armée de l'Air.
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