Le groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) effectuera une libération d'otages un peu particuliers, le 11 octobre, à Paris (1). En dix minutes, le groupe va reprendre le contrôle d'un bus immobilisé sur un pont, à bord duquel seront séquestrés quatre sportifs de haut niveau de la gendarmerie : les nageurs Alain Bernard. et Hughes Duboscq, la judoka Stéphanie Possamaï et l'athlète David Alerte.
Le groupe engagera un hélicoptère de la gendarmerie chargé de l'appui-feu et du renseignement. Dans la foulée, un premier hélicoptère Puma du groupe interarmées d'hélicoptères (GIH) déposera quatre commandos chargés de sécuriser la zone, tandis que trois véhicules blindés Swatec chargés de gendarmes bloqueront le bus.
Un deuxième Puma du GIH larguera une nacelle Escape (2) permettant d'extraire otages et gendarmes en un tour de main. A l'issue de quoi les sportifs seront déposés sur l'esplanade des Invalides, pour un bain de foule. Le tout ne devrait pas durer plus de dix minutes. Le temps autorisé par le préfet de police pour survoler la capitale.
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(1) dans le cadre des journées de la sécurité intérieure, qui se tiennent également dans toute la France. Le GIGN largera également des parachutistes au-dessus de la place des Invalides le matin, et s'associera aux paras du RAID, dans l'après-midi.
(2) un matériel développé à l'origine au GIGN, et désormais utilisée pour extraire les pompiers piégés par le feu. L'historique de cet équipement, et ses dérivés, sont contés dans RAIDS n°280.