Après moins d'une semaine en ligne, nos deux minisondages reflètent un certain scepticisme de... ceux qui ont souhaité y répondre. 70% des répondants ne croient pas que l'armée française possède les moyens de ses actions pour réussir en Afghanistan. Et ils sont 63% à trouver pleins de défauts à la réforme du système de défense français.
Je n'en tire aucune conclusion, tout simplement pour la bonne raison que le sondage n'est pas... terminé. Et que, je n'en doute pas, la lecture de ce post va générer une croissance de clics, peut-être exponantielle, afin de faire rendre gorge à ces vilains sceptiques (c'est du second degré).
Comme les autres expériences de recueil d'opinions qui les ont précédé sur ce blog, ces questionnaires, comme leurs réponses, n'ont pas de valeur universelle : une infime partie des passants, réguliers ou occasionnels de ce blog, y ont répondu et avec 600 réponses sans mention de CSP, d'âge, on n'a pas vraiment un échantillon, me diront des sondologues professionnels (1).
Vraisemblablement, mais comme les sondages sur internet existent, ce blog n'entend pas rester à l'écart du progrès. Tout en mesurant, évidement, les limites et les apports de l'exercice. Vous avez encore une semaine pour voter, et bonne fin de weekend à toutes et tous.
(1) le ministère de la Défense, grand consommateur de sondages d'opinion, a reconnu, en 2008, utiliser des sondages réalisés sur internet, notamment parce qu'ils sont... nettement moins chers que les autres.