Nos alliés sont contents de nous, et particulièrement de notre Harfang dont deux exemplaires restent déployés à Bagram pour une empreinte logistique ridiculeusement faible, de la valeur d'une section d'infanterie, ce qui ne fait pas cher de la minute de renseignement.
520 heures de vol, en 52 missions avaient été effectuées au dernier décompte, avec un vol maximum réalisé à 15 heures, même si la moyenne est plutôt à 10-11 heures.
Le Harfang a notamment permis de combler le gap dans la zone est, où son radar SAR/MTI a fait des merveilles. Les capacités SAR/MTI de l'ISAF, dans cette zone étaient particulièrement basses (même très très basses), avant l'arrivée du drone français.
Au final, une légère majorité des heures de vol sont effectuées au profit direct de l'ISAF, hors besoins strictement français. Ce qui représente une petite révolution dans le renseignement français, dont un vecteur multicapteurs travaille au profit de besoins qui lui sont extérieurs.