Thales et Sagem exposent chacun de leur côté un petit véhicule protégé (PVP) de Panhard, équipé, à titre expérimental, de leurs dernières technologies. Un différence, déjà, il est plus facile d'accéder au premier qu'au deuxième, donc, je ferais, logiquement, plus long pour le SATCOM de Thales.
C'est une évolution d'un satcom mobile déjà proposé lors du dernier Eurosatory, mais avec une antenne notoirement plus réduite : 30 cm, contre 90 cm pour l'autre. La surface de l'antenne a été divisée par deux, pour des performances "à peine réduites" estime le commercial qui défend "Satmove". Entre autres applications, on trouve la transmission de phonie et données, et des possibilités de blue force tracking (BFT, géolocalisation des amis dans la SITAC). Le système peut aussi par exemple transmettre les extractions de coordonnées effectués à l'aide d'une caméra thermique Sophie. La diffusion peut alors être généralisée au sein d'une compagnie éparse, voire d'un GTIA. Ou vers un avion équipé.
Ce satcom émet en bande X. Thales développe aussi un satcom en bande Ku.
Chez Sagem, le PVP est aussi une base de transmissions vers les briques d'un GTIA, mais aussi vers les aéronefs en vol. Ce JACV constitue "une cellule de partage de l'information" argumente-t-on. Ces travaux ont commencé en 2007, et ont notamment été expérimenté lors de la démonstration Phoenix qui a suivi. On imagine que le concept peut intéresser l'armée de Terre, qui cherche à équiper ses trente détachements de liaison, d'observation et de coordination (DLOC), mis sur pied après un rapport du CDEF.
Thales, entre autres, travaille sur un concept identique à celui de Sagem.
Actualisation du 17 juin : il y a en fait trois PVP sur le salon, puisque son fabriquant, Panhard, en expose un sur son stand, avec un tourelleau 7,62 mm codéveloppé avec Sagem.