La France va concentrer ses forces dans l'est de l'Afghanistan a expliqué le SEDAC, Jean-Marie Bockel, dans une réponse au sénateur (PS, Landes) Jean-Lous Carrère, qui avait mis le feu à séance de questions, en demandant des clarifications sur la situation en Afghanistan, que l'on peut trouver ici (http://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ09060329G). Il ressort de la réponse de Jean-Marie Bockel aucun chiffre, si ce n'est que les apports en cours se feront à "effectifs constants", la ligne officielle du gouvernement depuis le dernier sommet de l'OTAN, à Strasbourg, et encore avant, au Parlement, le 22 septembre dernier.
L'explication est simple, selon le SEDAC : les hélicoptères, par exemple, remplaceront "d'autres équipements dont l'utilité opérationnelle est devenue moindre". Et les 150 gendarmes ?
Preuve en est que malgré des envois de moyens et de troupes en cours, le décompte des troupes en Afghanistan affiché par l'EMA, n'a pas évolué, depuis la fin avril. Lorsque le total de la zone afghane (dispositif en mer et base de Douchanbe compris) avait bondi à 3.500, l'EMA nous avait répondu que cette hausse momentanée était liée à "des relèves" qui se croisaient.
A son dernier décompte, l'ISAF comptait la France comme 5e de ses contributeurs en forces, à 2.780 militaires, c'est-à-dire le même chiffre depuis le mois de février.
L'ISAF ne compte pas pour autant les moyens hors Afghanistan (Douchanbe, moyens navals TF150), et ne recense pas non plus, apparemment, les moyens insérés dans OEF, notamment les forces spéciales.