Il était l'artificier de la branche lyonnaise d'Action Directe (1) : Max Frérot goûtera, sauf changement, la semi-liberté à partir du 16 juin, à Nîmes. Un ouvrage sur le PM Para, écrit par Thierry D'Athis raconte qu'il fut aussi... parachutiste. Né le 13 juillet 1956, Frérot avait suivi l'instruction au CIPM de Lyon en 1976 (cinq semaines bloquées en 5e région militaire). Il s'était entraîné au sol à Saint-Etienne, puis avait sauté à Corbas (banlieue de Lyon). Il avait ensuite été orienté vers le... 1er RPIMa, du fait de ses aptitudes et de ses bonnes notes. Incorporé à Bayonne, il avait aussi effectué un stage commando à... Montlouis.L'ouvrage de Thierry D'Athis comporte ainsi quelques clins d'oeil aux milliers de préparations militaires, avec quelques rappels (et photos, parfois piquantes) sur le regretté Philippe de Dieuleveut, Gérard Longuet ou Patrick Deviedjan.
L'ouvrage présente seulement deux limites : son prix (45 euros), et un moindre traitement des PM du sud, comme me l'a revendiqué un breveté sudiste.
(1) Arrêté en 1987, il était notamment à l'origine de l'attentat contre la brigade de répression du banditisme (BRB), le 9 juillet 1986
