Pour avoir investi quelques euros dans un vrai parterre, devant son pavillon, la Défense a connu un premier succès d'estime aujourd'hui : le public est venu, malgré, il est vrai, une vraie tendance de l'eau à tomber du ciel. Les vilaines langues ont toute de suite prétendu que l'affluence dans un espace couvert était précisément lié à la pluie : je m'inscris en faux.
En bon Breton, j'ai bravé les éléments, et j'ai pu relever l'harmonie de l'espace, et la tactique de disposition des matériels, sur le fameux statique. Tente-t-on d'échapper au Tigre qu'on tombe dans les bras du Rafale, qui vous propulse vers le Caracal et ses commandos du CPA30. Une illustration, sans doute du fameux "effet d'entonnoir" chers à nos communicants, et que j'appelle moi "l'effet flipper" (jeu qui avec le billard a bercé ma jeunesse).
Au sol, un cheminement bleu bordé de blanc guide le visiteur, de l'espace techno aux matériels. Un fil rouge -la seule couleur qui manque- dû à celle qui a aussi relooké le pupitre d'Hervé Morin. Qui devrait servir demain : le ministre sera au Bourget pour s'étonner, rencontrer et lancer quelques phrases méditées, avant de répondre aux questions de la presse.
Avant de refermer ce post d'ambiance, qui contient malgré tout quelques informations (si si...), une petite annonce : si vous possédez de la colle forte, vous avez le droit de l'apporter sur le stand Défense, l'entrée d'air gauche de l'ASMP-A, exposée sous le Rafale continue à bailler. Rien de grave, ce n'est qu'une maquette.