La Marine va bien louer trois EC225 pour couvrir le plot SECMAR de Lanvéoc-Poulmic et la compétence contre-terrorisme maritime (CTM). Cette location s'impose vu la faible disponibilité des derniers Super Frelon, qui ne volent plus qu'à un coût prohibitif et que grâce aux efforts herculéens des mécaniciens de la Marine. Certaines rechanges n'existent même plus, il faut les fabriquer !
Ces glorieux triturbines qui ont goûté au Liban, aux Balkans quitteront donc le tarmac de Lanvéoc en fin d'année, avec l'arrivée des EC225, version civile du Caracal utilisé par l'armée de l'Air et le DAOS.
Les trois machines pourraient être trouvées plus facilement que prévu, du fait de la crise économique mondiale, et de la baisse du prix du brut. Plusieurs compagnies anglo-saxonnes exploitent l'EC225 dans des applications offshore. Mais ces machines ne disposent pas forcément de treuil, élément essentiel pour la SECMAR.
Des pilotes de l'aéronavale sont formés au pilotage de cet engin, puisque l'aéronavale engage en permanence deux pilotes à l'EH 1.67 "Pyrénées" de Cazaux. Et un surcroît de pilots avait été formé à Helisim, cofiliale de Thales et Eurocopter, à Marignane, l'an dernier. Facilitant ainsi l'arrivée récente d'un Caracal de l'armée de l'Air, à Lanvéoc-Poulmic, pour pallier les déficiences de la flotte Super Frelon.
Notre photo : un EC225 (crédit : Eurocopter).