Le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) a testé son dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA, lire notre post de ce matin) pendant trois heures, aujourd'hui. Au moins trois plastrons ont été envoyés dans les alentours du Bourget pour mettre en difficulté les couches de la "bulle". Il s'agit, entre autres, d'un hélicoptère Fennec sensé représenter la menaces des "slow movers", d'un Epsilon figurant l'avion de tourisme, et d'un Alpha Jet, campant un aéronef rapide.
Toute la chaîne Bourget -300 aviateurs- était pour l'occasion mobilisée.
Des tests de cette nature sont effectués en permanence : c'est ce qu'on appelle des "practice". Et particulièrement avant des évènements d'importance comme celui-là. En 2003, un parapentiste d'une unité d'intervention avait même été chargé de tester le dispositif de défense, avant le sommet du G-8, à Evian.
Le "live" commencera lundi, avec la visite du Premier ministre français, François Fillon, qui inaugurera le salon, et évidemment culminera avec la visite de Nicolas Sarkozy, samedi, qui se cumule avec le pic de fréquentation liée aux journées public.
Le Premier ministre est, en France, le pilote de la posture permanente de sûreté (PPS) : c'est lui, ou son représentant, qui décide de l'ouverture du feu sur un aéronef, sur la base des rapports effectués en temps réel par la Haute autorité de défense aérienne (HADA). Moins d'une dizaine d'officiers supérieurs -colonels et généraux- de l'armée de l'Air ont cette habilitation stratégique.