Une dépêche de UPI évoque aujourd'hui la migration de trois avions de surveillance de l'opération Atalanta, de Djibouti vers Mombasa (Kenya). Ces trois avions seraient, selon UPI, un Falcon 50 Surmar ainsi que deux "P-3 utilisés par la France et l'Espagne" (sic). En fait, sans doute le P-3A espagnol, en poste dans la zone depuis l'automne 2008, et peut-être un P-3 allemand, ou un ATL-2 français.
En tout état de cause, le but est de couvrir une zone plus étendue, alors même que l'amiral Hudson, patron d'Atalanta, attend, avec la fin de la mousson, la reprise des opérations des pirates. Selon UPI, des P-3 américains et japonais, et, dit l'agence, des drones, seraient à l'oeuvre à Djibouti -ainsi que, rappelons-le, l'ATL-2 français-.
Les craintes sont telles que la France n'a pas hésité à implanter des équipes de protection de fusiliers marins sur les bateaux de pêche français opérant entre le continent noir et les Seychelles. Mission qui vient de commencer.
Actualisation du 29 juillet, 09h30 :
Contacté ce matin pour de plus amples précisions, l'EMA ne confirme pas d'évolution dans le positionnement géographique des moyens français. Rappelons que depuis le début d'Atalanta, un Falcon 50M a été déployé aux Seychelles, mais aucun aéronef, de patrouille maritime en tout cas, n'a été déployé au sud de Djibouti.