Souvent rappelées -parfois à juste titre-, les consignes liées à la SECOPS ont de quoi faire rire, a posteriori. Je ne m'acharnerai pas sur le cas de cette photo de commandos marine non floutés prise par un photographe militaire lors des répétitions du défilé du 14 juillet et diffusée sur le propre site internet de... la garnison de Paris (1). La même qui depuis huitaine serinait de flouter les visages, et pour tout dire, d'éviter de traiter le sujet. Ou une autre, à peine plus ancienne, où on distingue sans difficulté un Cougar du GAM-56 dans l'arrière-plan d'un cliché désormais culte.
Non je ne m'acharnerai pas, car dans un genre à peine différent, on peut trouver depuis quelques heures une vidéo sur les drones Harfang de l'armée de l'Air, avec les identités qui vont bien, et un plongé édifiant sur les écrans de la station de contrôle. Le cauchemar d'un officier de sécurité. Après le haro de bon aloi sur les blogs, un peu de rigueur sur les sites insitutionnels ne ferait peut-être pas de mal.
Pour compléter votre réflexion sur ce sujet crucial et pourtant souvent négligé, l'enquête de Romain Rosso dans l'Express, permettant d'apprécier les arguments des uns et des autres :
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/armee-la-grande-pipelette_773698.html
(1) Un célèbre amiral avait même prédit les pires malheurs, et notamment des poursuites, aux journalistes qui prendraient l'initiative de publier une photo non floutée. Evidemment, entre militaires, on ne se poursuit pas...