L'info vient du coeur du dispositif : le CEMA a déclaré ce soir que l'AMSP-A serait opérationnel au mois d'octobre 2009. Il s'agit évidemment d'une première capacité, sur Mirage 2000 NK3, puisqu' il faudra attendre au plus tôt le printemps 2010 pour le voir qualifié sur Rafale F3 de l'armée de l'Air, au sein du 1.91 "Gascogne". Avec un peu de chance, l'aéronavale pourrait être la première à être en mesure de mettre en oeuvre cette nouvelle arme, dès que le PACDG sera d'attaque.
Rappelons que l'aéronavale est en effet la troisième branche de la triade française, avec la force aéronavale nucléaire (FANu), opérant actuellement le couple ASMP/SEM. Le Charles-de-Gaulle a subi, pendant son IPER, une profonde opération de refonte de sa soute nucléaire, qui lui permet, désormais, de mettre en oeuvre le missile.