Les dépôts-ateliers de munitions spéciales, mieux connus sous l'acronyme de DAMS vont fermer. Pas la suite d'une initiative française en matière de désarmement, mais de l'évolution des techniques, et la sémantique suit. Plus besoins d'ateliers, donc le "A" du sigle avait déjà prévu de sauter : l'armée de l'Air a donc tout changé, pour une appellation nouvelle, plus sobre de "Bâtiment", suivi d'un symbole.
Les DAMS reçoivent actuellement les missiles ASMP de l'armée de l'Air (FAS) et de l'aéronavale (FANu). C'est là que les différents composants deviennent une arme, sous la surveillance des spécialistes de l'armée de l'Air et de la gendarmerie.
La chaîne est régulièrement testée de bout en bout, dans les exercices Poker -qui ne déploient pas d'arme en état de fonctionnement, toutefois-. C'est lors de l'un deux qu'un Mirage 2000N avait sombré dans l'estuaire de la Gironde, le 12 février 2008, après un souci de ravitaillement.
Avec l'arrivée du missile ASMP-A dont le CEMA a annoncé, sur ce blog, la prochaine MSO, en octobre, les installations d'accueil ont été remises à niveau. C'est le cas, notamment, sur le Charles-de-Gaulle (depuis l'IPER) et sur au moins deux bases aériennes, soit la moitié du dispositif final.
Le président de la République avaia annoncé, lors de son discours de Cherbourg, que le nombre d'ogives, d'avions et de missiles serait réduit d'un tiers. La composante aéroportée ne devrait donc subsister, assez rapidement, qu'avec un escadron de Mirage 2000 NK3, un escadron de Rafale (le 1.91 "Gascogne") et les éléments de la FANU (actuellement sur SEM, et prochainement, sur Rafale Marine).