Alors que le moral est rarement gonflé à bloc chez les réservistes, qui s'estiment souvent les derniers de la liste des priorités, la réforme de la carte militaire laisse plus que quelques uns sur le bord de la route. Et la mise en place des bases de défense (BdD) n'éclaircit pas tout. Explications : dans certains départements, il n'y aura tout bonnement plus de représentation militaire, donc plus d'unité d'attache pour le réserviste, souvent attaché à une "réserve de proximité" : c'est le cas dans le Calvados, par exemple, avec la disparition programmée du 18e RT. Mais aussi en région parisienne, avec la dissolution du 41e RT (Senlis), et le déménagement du 2e RH (Sourdun), vers les marches de l'Est. Unité qui n'a emporté qu'une partie de ses réservistes avec lui.
Evidement, il reste toujours un "yakafaucon" à percuter en cas d'urgence. Mais les signaux de fumée, même très colorés, ne suffisent pas forcément à intéresser les unités d'emploi.
La mise en place des bases de défense pourrait valoriser les réservistes, qui ont souvent de meilleurs connaissances -et de référentiels- en matière d'administration. Mais il ne faut pas le nier, les états-majors des BdD vont aussi et avant tout d'abord devoir rassembler l'existant dans l'armée d'active. D'aucuns estiment pourtant que les réservistes ont leur place dans le schéma, particulièrement pour des missions de relations publiques, qui, disent certains, ne nécessitent pas forcément la solde d'un officier toute l'année. Le schémà retenu n'est pas celui-là : dans ce cas précis, il devrait y avoir un ORP d'active pour toute la BdD.
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