mercredi 9 septembre 2009

Sous le masque, un militaire

On a dépassé, si l'on en croit les spécialistes (civils) le seul épidémique du H1N1. D'ores et déjà, des concentrations importantes de cas se développent dans l'est : là où la Défense est, poids de l'histoire, encore massivement implantée. C'est sans doute pour cela que c'est là qu'a été implanté un des sept stocks régionaux de masques. Le plus important du pays se situerait dans le sud, à côté d'une célèbre gare de triage. Un autre dépôt serait implanté dans le sud-ouest de la région parisienne. On imagine que la sécurité incendie et l'imperméabilité des lieux, déjà vraisemblablement impeccables, font l'objet de toutes les attentions : à 18.000 masques par palette, il s'agit de ne pas en perdre une seule.
Une partie des unités élémentaires ayant déjà reçu ces fameux masques de protection : il ne reste plus que l'ordre -ou le besoin- de les porter. L'ordre pourrait justement tomber le 16 septembre, qui semble une référence pour les spécialistes.
On pourrait alors voir -scénario envisagé en août par ce blog- des militaires de Vigipirate patrouiller masqués dans les gares et les aéroports. On imagine que les JAPD vont également être limitées.
Trois masques sont prévus par personne et par jour, ce qui explique, vu la durée prévisible de la phase éruptive (3 semaines estiment les spécialistes) la nécessité de réduire les personnes présentes dans les services, si les risques de contamination étaient importants. La totalité de l'armée de terre disposerait déjà de quelque 1.700.000 masques et une simple règle de trois permet de comprendre qu'avec cela, on ne fait pas tenir toute l'armée de Terre. Mais cela permettra de voir venir. Et ce d'autant plus que d'importants stocks civils ont également été constitués par la sécurité civile et la Santé.

Le + du Mamouth :
L'histoire retiendra que c'est un 30 avril (une veille de 1er mai, et un jour de Camerone) que la chaîne Défense a commencé à s'activer sur le sujet H1N1, préparant scénarios d'isolement, mesures de protection et de sauvegarde. Une "adaptation réactive" des scénarii et solutions qui avaient déjà été mise en place lors de la grippe aviaire.

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