Un VPS d'Alfusco pourvu de sa M134, comme ce blog l'avait expliqué, en janvier dernier (crédit : Jean-Marc Tanguy)
Le commandement des opérations spéciales (COS) français, qui prise traditionnellement l'ombre, en est sorti ponctuellement, ces dernières heures, à l'occasion de la fête nationale. Son propre chef, le général Frédéric Beth est apparu en direct quelques minutes sur France 2, et même si tout cela était très balisé, c'était aussi tout simplement une première. "Il fallait bien que cela arrive un jour" a sobrement commenté le GCOS, sans s'exprimer sur les zones d'engagement de ses équipes (1).
Quelques minutes plus tôt, deux unités spéciales avaient défilé sur les Champs : le 13e RDP, grimé, et le secteur vecteur nautique commando (SVNC) d'Alfusco (2). En l'air, un Caracal du 4e RHFS a aussi représenté la contribution de la troisième dimension aux opérations spéciales, traditionnellement dévoreuses de moyens aériens.
Un Caracal du 4e RHFS. (crédit : Jean-Marc Tanguy)Hier après-midi, un VPS et un couple VLRA-Etraco, ainsi qu'un Caracal du 4e RHFS, s'exposaient à la vue du public, sur l'esplanade des Invalides.
Le 13 juillet, plusieurs opérateurs d'unités spéciales avaient été décorés de la valeur militaire pour leur très fort engagement opérationnel en Afghanistan, par Hervé Morin.
Pour des faits remontant à une, voire deux années.
Dans un ou deux ans, on devrait démultiplier les citations, au vu des (sur-)engagements actuels. Replacé sur les listes d'emploi du centre de planification et de conduite opérationnelle (CPCO), le COS est aujourd'hui à nouveau utilisé pour ce qu'il sait faire, son célèbre "faire-autrement" avec, garantis, foudroyance et empreinte logistique réduite. Et, pour tout dire, cette fois, de façon médiatiquement invisible.
(1) Un GCOS cosmopolite, qui a fait rayonner les savoir-faire français lors du dernier salon Sofex, et encore très récemment, dans un pays allié de la France, à l'est du canal de Suez. Un général de réserve, employé au COS, est d'ailleurs chargé des questions internationales.
(2) c'était aussi, rappelons-le, la première fois que des marins défilaient avec leurs bateaux.