La DGA va littéralement casser deux nacelles d'extraction rapide (NER) en 2011. L'objectif étant de certifier, à la façon d'un aéronef, cet équipement pour lequel des centaines de vol ont pourtant été réalisées, par les armées. Seulement, la NER pourra, outre les militaires, être amenée à extraire des civils donc la problématique habituelle de la DGA est modifiée, et l'engin doit être particulièrement irréprochable.
Ces civils peuvent être des ressortissants menacés par des émeutes à l'étrangers, et réfugiés sur un toit, des otages qui viennent d'être libérés par un groupe action, des personnes menacées par un feu de forêt ou un naufrage. Le spectre global de situations est particulièrement large.
Conséquence, ce composant du système d'aérocordage polyvalent qui comprend également des grappes et des systèmes de descentes en rappel ne sera désormais plus livré que début 2012, ce qui constitue donc un nouveau glissement.
La NER peut embarquer jusqu'à 17 personnes, suspendus dans cette sorte de parapluie inversé, accroché à la tête de rotor. Le concept, avec sangle intégrée, permet de s'affranchir du port préalable de harnais.
Ce concept de nacelle d'extraction a été développé au GIGN. Un premier exemplaire avait été mis en service, sous dérogation de la DGA, en 2003, lors du sommet d'Evian, mais connaissait plusieurs limites, notamment en milieu aquatique.
Plusieurs modifications plus tard, une évolution de cette nacelle -qui n'est pas encore celle retenue par la DGA- a été récemment qualifiée par les forces spéciales Air (FSA), lors d'une campagne réalisée par le CPA10 d'Orléans et l'escadrille spéciale d'hélicoptères, sous un hélicoptère Caracal.