C'est le ministère de la Défense qui l'assure : c'est à la demande de sa famille que le sergent du 13e RG tué mardi en Afghanistan n'a pas été jusqu'à maintenant nommé. Cette situation ne s'était pas présentée jusqu'à maintenant, même si on observe, depuis l'embuscade d'Uzbeen, des comportements très différents, chez les familles des disparus, qu'il s'agisse de défiance vis-à-vis des responsables de l'armée, ou vis-à-vis de la presse. A plusieurs reprises, les cérémonies ont été fermées à la presse, officiellement à la demande des familles, mais cela a aussi été le cas, à la demande des unités elles-mêmes. Dans certains cas, relatifs notamment aux forces spéciales, ni photos ni CV n'avaient été transmis, non plus, par les armées.
La cérémonie d'honneurs militaires devrait avoir lieu lundi, au 13e RG, à Valdahon, en présence du ministre de la Défense et du CEMAT.