Les météorologues semblent s'accorder sur des chutes de pluie pour mercredi, jour du défilé parisien. Ce que les premiers défilants à répéter, mercredi, redoutaient déjà.
Les premiers concernés par ce mauvais temps, par-delà les troupes défilantes, sont les aéronefs, attendant de rallier le couloir des Champs Elysées, groupés sur des hippodromes dans l'ouest de l'Ile-de-France. L'insuffisance de plafond peut contraindre, tout bonnement, à annuler les passages d'aéronefs, les hélicoptères étant moins pénalisés car volant moins bas. La météo, qui sera parfaitement prévisible dès le matin, pouvant aussi amener à morceler le défilé. C'est le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), dont le PC avancé est traditionnellement logé sur l'Arc de triomphe, qui prendra la décision. En opérations, la troisième dimension s'affranchit du mauvais temps, mais au-dessus de Paris, et le 14-juillet de surcroît, les aviateurs gardent certaines limites en vue.
Le mauvais temps peut aussi contraindre à bâcher le saut des parachutistes, qui doivent clôturer le défilé. Même s'il sera possible, dans les dernières minutes du compte à rebours, d'autoriser le saut, entre les gouttes. Ce saut, interarmées pour la première année, est aussi symbolique puisque les chuteurs portent sur eux les drapeaux des nations africaines invitées.
Traditionnellement, les chevaux de la Garde républicaine n'aiment pas trop non plus le pavé parisien quand il est mouillé.
Enfin, le public pourrait également être moins nombreux, le matin, comme l'après-midi, les militaires du défilé étant également présents sur l'esplanade des Invalides et dans les arrondissements.