Après avoir contribué pendant plusieurs mois à son exportation au Brésil et dans les pays du Golfe, l’amiral Edouard Guillaud a pu voler hier après-midi sur Rafale F3, à Saint-Dizier. Comme le CEMAA, qui volait lui aussi dans le même créneau horaire, il a pu bénéficier de 90 minutes à bord de l’appareil. Le CEMA, déjà qualifié siège, a pu ainsi découvrir en place arrière une partie des missions couvertes par le Rafale, de la défense aérienne à la frappe de précision, en passant par le close air support (CAS) - avec un guidage effectué depuis le sol par le CPA20 (1)- jusqu’aux mesures actives de sûreté aérienne (MASA). Il a également pu effectuer un ravitaillement en vol.
C’était le premier vol du CEMA à bord de ce type d’appareil. Le CEMAA, lui, en est déjà à son cinquième. Ce vol-ci était donc uniquement consacré au sujet du jour, la dissuasion nucléaire. Pendant une heure et demie, le général Paloméros a pu toucher du doigt quelques problématiques des « nucs », en constatant que ces pilotes étaient autrement « plus polyvalents » qu’il l’était quand il était lui-même pilote en escadron (de défense aérienne, rappelons-le).
(1) Le CEMA avait déjà croisé la route du CPA20 lors de sa première visite à l’armée de l’Air, sur la base aérienne de Dijon. Outre des présences ponctuelles au Canada et en Norvège ces dernières semaines, le CPA20 déploie actuellement ses TACP du CPA20 au Tchad et en Afghanistan.