Alors que les insurgés afghans ont fait récemment de gros progrès dans la précision de leurs feux indirects (un retex récent), nos propres troupes reprennent elles aussi goût au bon vieux mortier, depuis 18 mois. Après les 81 mm, apanage de l’infanterie, et le 120, manié par les artilleurs, le mortier commando de 60 mm s’est avéré particulièrement utile à plusieurs reprises ces derniers mois pour prendre l’insurgé à son propre jeu. Intérêt, une « mise en batterie » des plus réduites, qui nécessite juste un pied, un peu d’instinct… et le coup part. Mécaniquement, il est impossible d’égarer la moindre pièce.
Seul défaut, la portée, relativement limitée, pour une masse malgré tout peu compétitive (10 kg). Alors qu’aujourd’hui, l’évolution des technologies a permis un quasi-doublement de portée, et une réduction de masse de 50%... Exemple comme un autre, le mortier autrichien Hirtenberger se situe dans ces clous, et dispose d’une visée jour-nuit. Peut-être une des étrennes de ce début 2010.