21 gendarmes devraient quitter la France cet après-midi pour aller renforcer le dispositif de gendarmerie en Haïti. Il s'agit de 18 gendarmes de la Garde Républicaine (un peloton) et de trois individuels, qui devaient, de longue date, relever le renfort de protection à l'ambassade (qui reste sur place), à Port-au-Prince.
D'autres renforts restent prévisibles, dans les prochains jours. Alain Joyandet, le secrétaire d'Etat sur place a évoqué l'envoi de moyens sous l'égide de la force de gendarmerie européenne (FGE), qui s'est déjà déployée dans les Balkans et, plus récemment, en Afghanistan.
D'ores et déjà, la gendarmerie aligne en Haïti deux pelotons (36 personnels) de l'EGM 24/6 d'Antibes, deux pelotons (36) de l' EGM 23/1 de Melun (arrivés hier) et un peloton (à onze) de la Garde Républicaine.
L'unité nationale d'identification des victimes de catastrophe (UNIVC) déploie également huit gendarmes et six policiers.
L'état-major projetable de la force de gendarmerie mobile d'Ile-de-France (FGMI) s'est également déployé, avec quatre personnels, renforcés par quatre autres provenant de l'état-major de la Martinique.
Enfin, coup de képi (il n'y a pas de chapeau, en gendarmerie...) à ces deux gendarmes départementaux des brigades d' Etel et de Port-Louis (Morbihan), qui étaient en vacances à Saint-Domingue : ils prolongent leur séjour dans l'île, et oeuvrent désormais, côté Haïtien, avec leurs collègues d'Antibes.