"C'est la simulation qui permet à l'armée de terre de se payer son ALAT!"' Cette phrase lancée par un lieutenant-colonel spécialiste de la simulation (1) prend un nouveau sens avec une avancée réalisée par Thales et l'armée de terre. Cette dernière a mis en réseau, du 14 au 18 décembre, deux de ses figures de proue, mais en réalité virtuelle totale. On a ainsi interconnecté l’entraîneur tactique Edith de l'ALAT (basé au Luc), qui sert notamment à la préparation à l'Afghanistan, avec le simulateur peloton Leclerc (installé à Draguignan). L’expérimentation a engagé, sur quatre scénarios virtuels, un module mixte à deux Tigre et une Gazelle, et un peloton blindé, à trois XL et trois VBL. Les débouchés potentiels sont sans limites, pour les mises en conditions avant projection, l’entraînement de routine, ou le développement de nouveaux programmes, comme Scorpion. L’autre axe possible, à très court terme, consisterait à faire entrer dans cette boucle virtuelle les simulateurs quatre axes Tigre de l’école franco-allemande du Luc.
(1) Lors du dernier dîner-débat de l’ANRAT précisément consacré à l'apport de la simulation pour l'armée de terre.