Quatre hélicoptères de l’ALAT figurent sur le pont du TCD Siroco. Ce sont vraisemblablement des engins qui avaient terminé leur déploiement en Côte d’Ivoire, dans le cadre de l’opération Licorne, et devaient être rapatriées en métropole. Ce sera bien le cas, mais après un petit crochet par Haïti (1). Ces appareils sont issus, comme le démontrent leurs trigrammes, des 1er (Phalsbourg) et 3e RHC (Etain). On reconnaît, au premier plan, des SA341F Gazelle-canon, qui effectuent là leurs dernières campagnes avant leur retrait. Notez les plaquettes lance-leurres, derrière la porte droite de la SA341F. Et les tubes des canons (placés à droite), démontés, ce qu'apprécieront sans doute les Haïtiens.
Au second plan, un Puma radar (à gauche) et un Puma treuil (à droite). L’un comme l’autre sont équipés d’un système d’autoprotection.
Au second plan, un Puma radar (à gauche) et un Puma treuil (à droite). L’un comme l’autre sont équipés d’un système d’autoprotection.
Les hélicoptères de l'ALAT sont des habitués des opérations humanitaires. Ils avaient notamment été engagés en Indonésie, après le tsunami. Une Gazelle avait même, en cette occasion, été transformée en medevac, effectuant plusieurs sauts de puces pour évacuer un militaire français.
L'arrivée, demain matin, du TCD, portera le dispositif à trois Puma (dont un "Air"), deux Gazelle, et, en cas de besoin, l'EC145 de la Sécurité civile.
Incidemment, il recréé pour quelques semaines sans doute (et au moins) un énième plot aéromobile, loin de tout, alors que le mal endémique dont souffre les voilures tournantes, sont la multiplication des plots, donc des lots (mécaniques) de déploiement. Mais ceci est une autre histoire...
Notre photo : sur le pont du TCD, les quatre hélicoptères de l'ALAT (crédit Serge Charmoillaux / ECPAD)