Le général Jean-Louis Georgelin commence aujourd’hui une série d’inspections, les dernières qu’il effectuera comme CEMA. Il débute par un déplacement sur la base aérienne de Cazaux, avant d’enchaîner, demain, par une visite au 21e RIMa, à Mailly. En Gironde, il sera difficile de ne pas évoquer le dossier brûlant de la colocalisation - ou non- des hélicoptères Caracal, une décision que le CEMA prendra avant de quitter son bureau du boulevard Saint-Germain. Comme ce blog l'a expliqué à de nombreuses reprises, il s'agit de colocaliser les 14 Caracal Air et ALAT séparés, actuellement, par un peu moins de 200 km.
Un serpent de mer, dont on coupera, cette fois la tête. On ignore si le CEMA a prévu, aujourd’hui, de livrer sa décision, aux premiers concernés, les personnels de l'EH 1.67 "Pyrénées". En tout état de cause, c’est théoriquement un comité directeur du commandement interarmées des hélicoptères (CIH), à Paris, qui constitue le préambule d’une décision organique. Il y en a justement un en fin de semaine.
La possibilité de déplacement à Pau, au 4e RHFS, des six Caracal du "Pyrénées" (1), actuellement installés dans un escadron flambant neuf, semble réelle. Cet escadron est actuellement engagé avec des aviateurs américains dans un entraînement à l’Afghanistan, jusqu'au 23 janvier. Un de ses Caracal est actuellement déployé à Kaboul (deux autres sont fournis par le 4e RHFS), à l'autre à Lanvéoc, pour la SECMAR.
Jeudi, le CEMA sera à Mailly pour rencontrer les marsouins du 21e RIMa, qui débutent leur mise en conditions avant projections. Ils remplaceront le 13e BCA, en Kapisa, au printemps.
(1) le Pyrénées fut en son temps un organisme à vocation interarmes (OVIA) précurseur, accueillant deux PN Marine, ainsi que des mécaniciens. Depuis, des Alatmen ont également rallié Cazaux, ainsi qu'un Américain, en échange. D'autres personnels étrangers pourraient suivre. Le 4e RHFS héberge lui aussi un OVIA, Terre, celui-ci, constitué par le groupe interarmées d'hélicoptères (GIH), oeuvrant principalement au profit du GIGN.