L'appel d'offres de l'USAF pour une centaine d'avions destinés à la contre-insurection (ou COIN) pourrait bien contribuer à brouiller encore les cartes de l'appel d'offres de la FAB (Force qérienne brésilienne). Pour laquelle la décision finale n'a pas cessé d'être reporté.
Car d'aucuns estiment que le Super Tucano d'Embarer est bien placé pour emporter la décision, son appareil disposant d'une configuration relativement éprouvée. Et on l'à compris, c'est en plus un argument supplémentaire pour faire acheter par la FAB un autre appareil que notre Rafale.
Alors même que le KC-390 d'Embraer, un avion-papier qui figure un des volets de l'incroyable plan de compensations industrielles (qui inclut aussi une fabrication sur place d'au moins trente Rafale) n'a pas déclenché un grand lyrisme, de ce côté-ci de l'Atlantique, comme le débat budgétaire à l'Assemblée l'a bien démontré.
Mais, sans doute pragmatique, un officier de l'armée de l'Air reconnaissait récemment en privé que l'avenir du programme Rafale, en France, serait compromis, sans gain de contrats exports. Cette logique a toujours permis, en France, d'alimenter un cercle vertueux qui permet, tendanciellement, de rendre plus accessible certains optionnels.
Le F/A-18 n'a pas encore percé en Amérique du sud, mais comme notre Rafale, il est biréacteur, ce qui en cas de souci au-dessus de l'Amazonie, est un plus évident.
Bref, tant que le contrat formel n'aura pas été signé...