Devant les sénateurs, le général Elrick Irastorza, CEMAT, a reconnu que les munitions du FAMAS "vieillissaient", et que l'armée de Terre avait vécu un"série anormale d'accidents sur les munitions de petit calibre". Mais, note le compte-rendu analytique de l'audition, "cela reste néanmoins marginal : 37 ruptures d'étuis de cartouches sur les 5,56 mm, ce qui représente un accident pour 500.000 cartouches tirées, mais a conduit à l'interdiction d'emploi du stock fourni par une entreprise étrangère."
Il pourrait s'agir du lot acheté à ADCOM, société émiratie.
La solution, évoquée par le CEMAT, est celle évoquée par ce blog : l'achat auprès de cinq fournisseurs différents, par lots de 5 à 10 millions de cartouches. Qui conclut par une précision ; il resterait quinze millions de cartouches à douille acier, de meilleure qualité que celles incriminées. Une production française (époque GIAT), abandonnée car sans doute jugée non rentable. Une vraie leçon de choses...
Le + du Mamouth :
Rappelons que c'est notamment (mais peut-être pas exclsivement) les normes liées à l'ISTC (instruction sur le tir au combat) et l'intensification des combats en Afghanistan qui sont à l'origine de la forte consommation de munitions. La préparation d'un GTIA partant pour l'Afghnistan consommant un demi-million de cartouches de 5,56 mm.
L'autre + du Mamouth :
Le taux normal d'incident de cartouches -s'il est possible de le dire comme cela...- sur les FAMAS serait de un tous les 5 millions de cartouches. On est donc actuellement à dix fois le niveau normal : de quoi, évoquer une situation pour le moins... "anormale". Le but de l'achat des stocks alternatifs est donc de revenir très vite à ce niveau idéal, faute de quoi il serait très difficile de maintenir le Famas dans sa position actuelle.
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