Les 57 premiers gendarmes affectés au mentoring de l'AUP (Afghan uniformed police) quittent la France ce lundi, dans un Airbus de l'escadron 1.60 "Estérel" de l'armée de l'Air. Ils proviennent tous du nord est de la France, qu'il s'agisse des 48 gendarmes mobiles de l' EGM 23/9 de Chauny (Aisne) ou des neufs autres personnels, gendarmes départementaux des unités environnantes, spécialisés dans les transmissions et la maintenance de véhicules.
Ces personnels viennent de percevoir leurs fusils d'assaut G-36, livrés en quatre mois chrono, ainsi que la plus grande partie de leur matériel. Ne reste à récupérer que des Minimi 7,62 et des fusils HK417, dans les semaines qui viennent.
Les deux POMLT armées par Chauny seront affectées en Kapisa, à Nijrab et Tagab. Chaque POMLT comporte deux mentors, le reste de la troupe étant chargé de leur sécurité.
La deuxième partie des POMLT, issue de l'EGM 17/1 de Satory, se déploieront sous quinzaine.
Le + du Mamouth :
Quoique la mission soit effectuée au titre du ministère de l'Intérieur, ces POMLT prendront leurs ordres de l'EMA, expliquait-on récemment. Pour autant, les 150 personnels ne seront pas comptabilisés dans les troupes françaises. Alors même que ces personnels à statut militaire remplissent une mission de formation initiale et de mentoring qui figure en tête des priorités françaises en Afghanistan. Quoi qu'on en dise, il y a donc désormais 3.900 militaires (au moins) en Afghanistan : 12% d'entre eux assurant des missions de formation et de mentoring. Ce dont aucune nation engagée en Afghanistan ne peut se prévaloir.
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