A l'heure où il faut aider les PME stratégiques avec des programmes intéressant directement les forces armées, on peut presque s'étonner que celle-ci n'ait pas figuré sur le plan de relance... Surtout quand le ministre de la Défense s'étonne, comme il le faisait il y a un mois à Mayotte, de ne pas disposer d'un drone endurant à bas coût pour des missions de surveillance à vocation interministérielle. Il est vrai que l'année n'est pas encore terminée.
Le + du Mamouth :
Flying Robots a déjà commencé à plancher sur un drone d'une tonne de charge utile, soit quatre fois la capacité actuelle. Un critère dicté principalement par les besoins des missions à nature humanitaire, en Afrique, qui étaient à l'origine de la création de la société. Avec ce "téléphérique humanitaire sans fil", l'Afrique (et le reste du monde) disposerait d'un moyen peu polluant (30 litres de carburant pour une tonne transportée) et à un coût, là encore, défiant toute concurrence sur courte distance (moins de 500 km).
Notre photo : la station-sol, et le FR102, en arrière-plan (crédit JM Tanguy).
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