C'est la Revue de la cavalerie blindée qui nous l'apprend : l'armée de Terre va déployer des obus canisters pour ses Leclerc, et la facture sera réglée par le bien nommé plan de relance. Grâce à l'auteur, le capitaine (R) Charles Maisonneuve (1) je suis désormais incollable sur le canister, employé en milieu urbain pour du brêchage, en antivéhicules, ou en antipersonnel. La munition emploie des billes, et pourrait donc s'apparenter à de la chevrtonie de 120 mm.
A titre de pure réflexion, le 120 mm canister américain porte 1.100 billes en carbure de tungstène de 9,5 mm de diamètre, portant jusqu'à 700 mètres, à la vitesse de 1.400 mètres seconde...
L'obus "à effet canalisé" comme l'appelle l'auteur doit entrer en service en 2012. A peine le temps de réfléchir sur la communication idoine "à destination du grand public". Preuve ou pas, ce contrat n'a d'ailleurs pas encore été annoncé, pas plus que celui qui l'a remporté.
Le + du Mamouth :
Portée par le progrès technique, l'armée de Terre étudierait aussi l'emploi d'obus airburst. La version aérienne, conditionnée dans une bombe, intéresse également nos aviateurs car ce type de bombe qui explose en général avant de toucher le sol a de meilleurs effet antipersonnels, et génère moins d'effets collatéraux. Elle est employée déjà par la Grande-Bretagne et les Pays-Bas, depuis Kandahar.
(1) Charles Maisonneuve fut rédacteur en chef de la lettre d'informations TTU avant de rejoindre le marketing de Panhard. Il est surtout et avant tout le 9e président de "Saumur-ANORABC", association des officiers de réserve de l'arme blindée cavalerie (ABC), éditrice de la revue dont nous parlons.
Revue de la cavalerie blindée, trimestriel, octobre 2009, n°226, 16 euros.