Selon le responsable (afghan) de la sécurité en Kapisa, le groupe qui détient les deux journalistes français de France 3 a (logiquement) posé des conditions à leur libération, a-t-on appris aujourd'hui. Précision utile, ce groupe s'autodécrit comme appartenant à la mouvance des talibans. Et il réclamme donc une rançon. Objectivement, ce groupe ne semble pas beaucoup apprécier la France : cet argent servira donc vraisemblablement à acquérir du matériel qui sera retourné contre des militaires français.
Deuxième volet, la libération d'un commandant taliban détenu par les Américains. Deux conditions qui semblent difficiles à satisfaire, sauf à créer un précédent et quelques fissures dans la coalition.
Bref, et comme ce blog le redoutait ce matin, sauf manière forte (qui nécessite une localisation précise), la résolution de cette crise devrait durer un certain temps.