mardi 2 mars 2010

Pourquoi on peut vendre quatre BPC à la Russie


Afin de se couvrir contre d'éventuelles méchancetés (faites par la Russie, ou nos alliés), la France a donc décidé de fournir à la Russie quatre navires de type Mistral, mais qui n'auront pas les équipements militaires du modèle de la marine, et notamment, ses capacités de transmissions et de d'autodéfense. C'est ce qu'à laissé entendre le président, hier, recevant son homologue russe, Dimitri Medvedev.
Deux navires seront vraisemblablement construits en France, comme Jacques de Lagugie, le patron de l'export à la DGA, l'avait laissé entendre, début février. Si l'on en juge le prix payé pour le BPC n°3, réglé par le plan de relance, le prix catalogue d'un navire de ce type s'établit à 450 MEUR environ.
Le BPC est, de notoriété publique, construit sur des normes civiles, c'est même ce qui a permis de drastiquement en baisser les coûts. Même si la propulsion par POD était jugée, à une époque, très avant-gardiste. Le niveau de défenses militaires est aussi notoirement très faible, ce qui fait donc des BPC une technologie qui a été jugée, logiquement, exportable à la Russie.
On ignore si dans le lot figure aussi la batellerie, un sujet qui peut intéresser l'industrie française, et particulièrement la CNIM, qui a développé des LCAT particulièrement adaptés au BPC.