41 pirates ont interpellés lors de quatre situations distinctes, au large de la Somalie, depuis vendredi matin, 6h30 : plus que jamais, la marine française navigue dans le peloton de tête des marines occidentales, créditant un incroyable bilan avec une empreinte qui reste faible, un avion de patrouille maritime, une à deux frégates.
La dernière interpellation en date a été réalisée ce dimanche, par le Nivôse, qui réalise sa troisième opération depuis vendredi. C'est encore un lot de onze pirates qui a été capturé par l'action convergente du pétrolier ravitailleur italien Etna, son hélicoptère, un P-3A de patrouille maritime espagnol, et donc le couple de la semaine, le Nivôse et son Panther.
Le P-3A est au départ de l'interception, en distinguant un flot suspect d'un bateau-mère et de deux skiffs. Il rallie à lui les deux hélicoptères d'Atalante. Le Panther fait parler la poudre afin de raisonner la flottille pirate, rapidement rejointe par les embarcations rapides du Nivôse.
Rappelons par ailleurs qu'un navire de pêche français, attaqué vendredi, a quant à lui pris à son bord six pirates qui avaient tenté la prise. Leurs skiffs s'étant retourné, alors que le mother ship s'était, lui, fracassé contre le navire de pêche. C'est l'équipe de protection embarquée (EPE) de la marine française, qui protégeait ce dernier, qui a pris en compte les six attaquants. C'est une petite et double première : c'est la première fois que des pirates sont capturés par une EPE (qui ne sont sensés que les repousser), et c'est la première fois qu'on en stocke à bord d'un navire de pêche civil.