par le journaliste Jean-Marc Tanguy - Twitter @Defense137 - 9253 posts depuis avril 2009 - 81,92 millions de pages vues depuis juin 2010.
mercredi 31 mars 2010
Des aviateurs à bord du PACDG
Avant de rallier le Jutland, le PACDG a embarqué, fin mars, comme c'est quasiment systématiquement le cas désormais, un plot resco (sauvetage et récupération au combat) fourni par l'armée de l'Air. Depuis 2000, et la dissolution de l'emblématique et très discrète flottille 33F, c'est l'organisme à vocation interarmes (OVIA) constitué par l'escadron EH 1.67 "Pyrénées" de Cazaux qui arme ce plot Resco. A l'époque, certains pilotes avaient reçu un complément d'amarinage pour pouvoir se déployer sur le porte-avions et les Puma Resco avaient été légèrement modifiés, si mes souvenirs, sont bons, afin de pouvoir être saisinés et pouvoir replier leur rotor principal.
En tant qu'OVIA, le "Pyrénées" accueille traditionnellement en son sein quelques personnels techniques Marine, et deux personnels navigants, un ancien et un "jeune". L'ancien étant en général "chef ops" de l'escadron.
Le journal de bord du PACDG nous apprend que ce plot est formé, pour cette campagne, de deux Puma Resco et d'un groupe de récupération au sol (GRS) du CPA30 de Mérignac. Ce dispositif a participé à un exercice, au camp des Garrigues, les 24 et 25 mars, pour récupérer deux pilotes "éjectés". Comme c'est l'usage en resco, un dispositif multicouches a été mis en place sous la coordination d'un AWACS, un E-2C du bord, en l'occurence.
L'oeil de faucon a guidé les hélicoptères vers la zone de recueil, sous la protection des SEM et Rafale du groupe aérien embarqué. La première tentative s'est avérée vaine, permettant à nos deux pilotes, de dormir à la belle étoile. La récidive, le lendemain, étant couronnée de succès.