Le Républicain Lorrain nous éclaire sur l'enjeu, très local, du départ du 13e RDP de Dieuze, où il s'était installé en 1963. Le maire de Dieuze s'estimant floué. Là où le président du conseil général préfère voir le début de concrétisation d'une unité, le centre de formation initiale des militaires du rang (CEFIM). Dont seulement treize exemplaires verront le jour, en France, celui de Dieuze étant présenté comme le plus important.
Seulement une centaine de permanents, et quatre centaine de stagiaires seraient prévues, insiste la mairie, là où un millier de militaires, dont 400 permanents étaient annoncés, à l'origine, compte-t-elle.
Le + du Mamouth :
Les périodes électorales sont toujours propices aux comptes, particulièrement dans l'Est qui a payé le plus gros tribut à la réforme. Bien des communes ont ainsi dû voir partir définitivement leurs militaires, arrivés il y a des siècles, sans tambour, ni trompettes, et sans remplacement.
Le nombre des CEFIM fait d'ailleurs l'objet de réserves, en interne, et leur rationalisation, assez rapidement, n'est sans doute pas à exclure, dans le dossier plus large des bases de défense.
Au final, l'économie, pour les forces spéciales terre (BFST), est réelle. Par exemple, ce sont 250 heures de vol d'hélicoptères -presque le potentiel d'une machine- qui sera épargné, et la colocalisation de toutes les unités de la BFST en Aquitaine sera porteur de nouvelles synergies, à tous points de vues. L'argument d'un recrutement compliqué par la présence en Aquitaine d'une autre unité emblématique, le 1er RPIMa, n'ayant pas de sens.