Ils sont treize militaires de la BDD de Pau à s'être regroupés pour courir le 18 avril un marathon
par le journaliste Jean-Marc Tanguy - Twitter @Defense137 - 9253 posts depuis avril 2009 - 81,92 millions de pages vues depuis juin 2010.
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samedi 11 avril 2015
42 bornes de nuit pour Ban Phon Deua
dimanche 10 août 2014
Irak : et un deuxième !
Un deuxième avion de l'armée de l'air a posé ses roues aujourd'hui en Irak : il s'agit d'un A340 de l'escadron
mercredi 10 août 2011
20 t arrivent à Djibouti
Un Airbus de l'escadron de transport 1.60 Esterel a convoyé à Djibouti 20 tonnes d'aide humanitaire, fournie par le ministère des affaires étrangères. A priori, l'aide évoquée la semaine dernière sur les ondes. En plus, de l'aide permanente fournie par l'opération Atalante pour sécuriser le trafic en mer, circuit qu'emprunte également l'aide humanitaire.
vendredi 20 août 2010
Pakistan : l'OTAN revient (actualisé-1)
Un quadriréacteur de l'OTAN décollera dimanche de Geilenkirchen (Allemagne) pour le Pakistan, indique ce soir un communiqué de l'Alliance. L'appareil sera entre autres rempli d'équipement de première urgence donné par la Slovaquie, notamment des génératrices, des pompes à eau et de tentes. Le Pakistan avait fait une première demande d'aide à l'OTAN, le 7 août, assure l'Alliance.
On imagine que cet engagement n'est pas sans arrière-pensée, le Pakistan ayant une influence certaine sur la situation en Afghanistan.
Pour leur part, les Etats-Unis ont annoncé ce soir avoir transporté plus de 500.000 tonnes de vivres et équipements dans leurs Hercules et leurs hélicoptères (qui ont par ailleurs "sauvé" 5.372 personnes), depuis le 5 août.
Comme ce blog le signalait la semaine dernière, la NRF5 (Nato Response Force) avait été engagée au profit du Pakistan, après un séisme, en 2005.
On imagine que cet engagement n'est pas sans arrière-pensée, le Pakistan ayant une influence certaine sur la situation en Afghanistan.
Pour leur part, les Etats-Unis ont annoncé ce soir avoir transporté plus de 500.000 tonnes de vivres et équipements dans leurs Hercules et leurs hélicoptères (qui ont par ailleurs "sauvé" 5.372 personnes), depuis le 5 août.
Comme ce blog le signalait la semaine dernière, la NRF5 (Nato Response Force) avait été engagée au profit du Pakistan, après un séisme, en 2005.
samedi 30 janvier 2010
L’EMIA-FE aux Antilles.
Ils ne sont que quelques-uns pour l’instant, mais le noyau de l’état-major interarmées de force et d’entraînement (EMIA-FE) déployé aux Antilles pour coordonner les efforts de la France en Haïti pourrait grossir, s’il fallait s’installer dans la durée. Actuellement, 600 militaires sont recensés dans Séisme 2010, après un pic à 700 personnels.
L’EMIA-FE, basé à Creil, ne compte que 130 personnels. Cela semble souvent beaucoup trop, le bilan d’activités de cet état-major étant souvent, par ailleurs, difficile à saisir pour l'externe. Mais, à y regarder de plus près, l’EMIA-FE a aussi l'avantage, dit-on, de se déployer régulièrement au quart de tour. C’était le cas en RD-Congo, en 2006, ou au Tchad, en 2008, dans le cadre de l’EUFOR, avec une quarantaine de personnels à chaque fois.
Le vice-amiral Alain Hinden, 53 ans, en est le chef depuis le 1er septembre dernier.
L’EMIA-FE, basé à Creil, ne compte que 130 personnels. Cela semble souvent beaucoup trop, le bilan d’activités de cet état-major étant souvent, par ailleurs, difficile à saisir pour l'externe. Mais, à y regarder de plus près, l’EMIA-FE a aussi l'avantage, dit-on, de se déployer régulièrement au quart de tour. C’était le cas en RD-Congo, en 2006, ou au Tchad, en 2008, dans le cadre de l’EUFOR, avec une quarantaine de personnels à chaque fois.
Le vice-amiral Alain Hinden, 53 ans, en est le chef depuis le 1er septembre dernier.
samedi 23 janvier 2010
Sur le pont du TCD...

Quatre hélicoptères de l’ALAT figurent sur le pont du TCD Siroco. Ce sont vraisemblablement des engins qui avaient terminé leur déploiement en Côte d’Ivoire, dans le cadre de l’opération Licorne, et devaient être rapatriées en métropole. Ce sera bien le cas, mais après un petit crochet par Haïti (1). Ces appareils sont issus, comme le démontrent leurs trigrammes, des 1er (Phalsbourg) et 3e RHC (Etain). On reconnaît, au premier plan, des SA341F Gazelle-canon, qui effectuent là leurs dernières campagnes avant leur retrait. Notez les plaquettes lance-leurres, derrière la porte droite de la SA341F. Et les tubes des canons (placés à droite), démontés, ce qu'apprécieront sans doute les Haïtiens.
Au second plan, un Puma radar (à gauche) et un Puma treuil (à droite). L’un comme l’autre sont équipés d’un système d’autoprotection.
Au second plan, un Puma radar (à gauche) et un Puma treuil (à droite). L’un comme l’autre sont équipés d’un système d’autoprotection.
Les hélicoptères de l'ALAT sont des habitués des opérations humanitaires. Ils avaient notamment été engagés en Indonésie, après le tsunami. Une Gazelle avait même, en cette occasion, été transformée en medevac, effectuant plusieurs sauts de puces pour évacuer un militaire français.
L'arrivée, demain matin, du TCD, portera le dispositif à trois Puma (dont un "Air"), deux Gazelle, et, en cas de besoin, l'EC145 de la Sécurité civile.
Incidemment, il recréé pour quelques semaines sans doute (et au moins) un énième plot aéromobile, loin de tout, alors que le mal endémique dont souffre les voilures tournantes, sont la multiplication des plots, donc des lots (mécaniques) de déploiement. Mais ceci est une autre histoire...
Notre photo : sur le pont du TCD, les quatre hélicoptères de l'ALAT (crédit Serge Charmoillaux / ECPAD)
vendredi 22 janvier 2010
Haïti : premières opérations du Puma Air
Le Puma arrivé mercredi à Haïti, après une série de sauts de puces depuis le Lamentin a commencé à oeuvrer dans l'île. Cet appareil de l' ETOM Antilles est notamment crédité de la récupération de huit de nos ressortissants isolés, dans la région de Jacmel. Ce bilan a été obtenu en deux rotations distinctes. L'hélicoptère a également servi, affirme l'EMA, à des "reconnaissances".
Avec l'arrivée du TCD Siroco prévue dimanche matin, ce sont quatre appareils suppleméntaires, deux Gazelle et deux Puma (3e RHC) de l'ALAT, qui pourront être engagés dans ce type d'opérations. Ainsi que, vraisemblablement du travail aérien : levage de charges lourdes vers des sites isolés (génératrices), transport de fret humanitaire, etc.
Avec l'arrivée du TCD Siroco prévue dimanche matin, ce sont quatre appareils suppleméntaires, deux Gazelle et deux Puma (3e RHC) de l'ALAT, qui pourront être engagés dans ce type d'opérations. Ainsi que, vraisemblablement du travail aérien : levage de charges lourdes vers des sites isolés (génératrices), transport de fret humanitaire, etc.
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lundi 18 janvier 2010
Haïti : La France change de braquet
Un deuxième Hercules du 2.61 Franche-Comté est parti de France pour Haïti, hier, apprend-on seulement à 15h30, dans le point quotidien de l'EMA. Ce deuxième C-130 permet, à lui seul, de se passer de la capacité de levage instantanée de trois Casa ; pour autant, ces trois appareils restent dans le dispositif aérien français pour Haïti. Le Dash 8 de la Sécurité civile est d'ailleurs passé "sous contrôle opérationnel" du COMSUP Antilles, nous précise l'EMA.
Un des deux hélicoptères Puma de l' ETOM Antilles va également et finalement rejoindre Haïti, en plusieurs sauts de puce, dans les heures qui viennent. Cet appareil était prévu en fin de semaine dernière : son arrivée à Haïti était même planifiée en pleine nuit, mais comme la migration d'un Fennec, était tombée à l'eau.
D'autres moyens aériens restent prudemment en réserve sous court préavis en métropole (Airbus notamment), vu la congestion actuelle à Haïti.
Deux rotations d'avions de transport tactique (ATT) étaient prévues vers Haïti aujourd'hui, pour 6 tonnes de fret, vivres et eau.
Le BATRAL Francis Garnier de la marine devrait arriver quant à lui demain, à Haïti.
Le Siroco est prévu le 23 janvier à Haïti, après un stop and go à Fort-de-France, pour charger du fret et des équipes médicales supplémentaires, vient de nous préciser l'EMA. Les conditions de déchargement, dans le port de commerce restent cependant très précaires, avec des grues immergées, et sans doute, un fond chargé de décombres.
Au dernier décompte, les VAM ont injecté à Haïti 432 personnes, essentiellement de la Sécurité civile (USC, SDIS, BMPM) et des gendarmes, et 42 tonnes de fret, en 15 rotations, signale-t-on par ailleurs. 543 ressortissants français "et européens" ont par ailleurs été rapatriés sur les Antilles français par ces même VAM. Signalons par ailleurs que certains Français ont également été rapatriés par un A330 de l'armée belge.
Un des deux hélicoptères Puma de l' ETOM Antilles va également et finalement rejoindre Haïti, en plusieurs sauts de puce, dans les heures qui viennent. Cet appareil était prévu en fin de semaine dernière : son arrivée à Haïti était même planifiée en pleine nuit, mais comme la migration d'un Fennec, était tombée à l'eau.
D'autres moyens aériens restent prudemment en réserve sous court préavis en métropole (Airbus notamment), vu la congestion actuelle à Haïti.
Deux rotations d'avions de transport tactique (ATT) étaient prévues vers Haïti aujourd'hui, pour 6 tonnes de fret, vivres et eau.
Le BATRAL Francis Garnier de la marine devrait arriver quant à lui demain, à Haïti.
Le Siroco est prévu le 23 janvier à Haïti, après un stop and go à Fort-de-France, pour charger du fret et des équipes médicales supplémentaires, vient de nous préciser l'EMA. Les conditions de déchargement, dans le port de commerce restent cependant très précaires, avec des grues immergées, et sans doute, un fond chargé de décombres.
Au dernier décompte, les VAM ont injecté à Haïti 432 personnes, essentiellement de la Sécurité civile (USC, SDIS, BMPM) et des gendarmes, et 42 tonnes de fret, en 15 rotations, signale-t-on par ailleurs. 543 ressortissants français "et européens" ont par ailleurs été rapatriés sur les Antilles français par ces même VAM. Signalons par ailleurs que certains Français ont également été rapatriés par un A330 de l'armée belge.
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Il y aura bien des bérets bleus en Haïti
La proposition française a fait mouche, ce matin à Bruxelles. Devant l'intertie et les individualismes européens qui ont caractérisé ces derniers jours, l'équipe UE a repris un peu de poil de la bête, ce matin, en prenant des décisions collectives : entre autres, le principe du déploiement de la force de gendarmerie européenne (FGE) que nous avons déjà évoqué, avec un millier d'hommes et femmes.
Ce qui laisse clairement entendre que l'UE n'a pas (plus) le moindre doute sur le risque de dégradation de la situation, en Haïti.
On ignore encore qui contribuera à cette opération, la plus importante en effectifs jamais menée par la FGE depuis sa création, à l'instigation de la ministre française de la Défense, Michèle Alliot-Marie, en novembre 2004.
La gendarmerie mobilise déjà plus d'une centaine de gendarmes sur place, mais certains (25) le sont au titre de la Minustah, d'autres pour la protection de l'Ambassade (6), le reste (Melun, Antibes et Garde Républicaine) étant des nouveaux venus, après le séisme. On sait que par principe, la gendarmerie mobile comporte des réserves d'effectifs, mais que celles-ci doivent aussi fondre, en 2010, dans le cadre de la RGPP. Alors que les fers aux feux ne manquent pas : deux escadrons sont notamment injectés dans la manoeuvre afghane, avec deux autres (Rennes, Pontivy) en train de se former et leur relève (région Est) va bientôt s'y mettre. Et qu'il faudra peut-être mettre encore un peu de charbon dans la chaudière afghane.
Bref, la gendarmerie mobile ira certainement, mais pas toute seule. Et il faudra aussi abonder le budget en conséquence, alors que la facture afghane (20 MEUR) se paie, pour l'instant, à budget constant.
La FGE compte six membres actifs (France, Espagne, Italie, Portugal, Pays-Bas, et depuis 2008, la Roumanie). Dans son cahier des charges initial figurait la capacité de réaction rapide, avec le déploiement de 800 personnels sous 30 jours. L'Etat-major de la FGE, basé à Vincenza (Italie) est limité en effectifs, mais peut être renforcé en cas de croissance opérationnelle, ce qui est le cas avec le déploiement en Afghanistan et la perspective haïtienne.
Ce qui laisse clairement entendre que l'UE n'a pas (plus) le moindre doute sur le risque de dégradation de la situation, en Haïti.
On ignore encore qui contribuera à cette opération, la plus importante en effectifs jamais menée par la FGE depuis sa création, à l'instigation de la ministre française de la Défense, Michèle Alliot-Marie, en novembre 2004.
La gendarmerie mobilise déjà plus d'une centaine de gendarmes sur place, mais certains (25) le sont au titre de la Minustah, d'autres pour la protection de l'Ambassade (6), le reste (Melun, Antibes et Garde Républicaine) étant des nouveaux venus, après le séisme. On sait que par principe, la gendarmerie mobile comporte des réserves d'effectifs, mais que celles-ci doivent aussi fondre, en 2010, dans le cadre de la RGPP. Alors que les fers aux feux ne manquent pas : deux escadrons sont notamment injectés dans la manoeuvre afghane, avec deux autres (Rennes, Pontivy) en train de se former et leur relève (région Est) va bientôt s'y mettre. Et qu'il faudra peut-être mettre encore un peu de charbon dans la chaudière afghane.
Bref, la gendarmerie mobile ira certainement, mais pas toute seule. Et il faudra aussi abonder le budget en conséquence, alors que la facture afghane (20 MEUR) se paie, pour l'instant, à budget constant.
La FGE compte six membres actifs (France, Espagne, Italie, Portugal, Pays-Bas, et depuis 2008, la Roumanie). Dans son cahier des charges initial figurait la capacité de réaction rapide, avec le déploiement de 800 personnels sous 30 jours. L'Etat-major de la FGE, basé à Vincenza (Italie) est limité en effectifs, mais peut être renforcé en cas de croissance opérationnelle, ce qui est le cas avec le déploiement en Afghanistan et la perspective haïtienne.
Haïti : renforts de gendarmes
21 gendarmes devraient quitter la France cet après-midi pour aller renforcer le dispositif de gendarmerie en Haïti. Il s'agit de 18 gendarmes de la Garde Républicaine (un peloton) et de trois individuels, qui devaient, de longue date, relever le renfort de protection à l'ambassade (qui reste sur place), à Port-au-Prince.
D'autres renforts restent prévisibles, dans les prochains jours. Alain Joyandet, le secrétaire d'Etat sur place a évoqué l'envoi de moyens sous l'égide de la force de gendarmerie européenne (FGE), qui s'est déjà déployée dans les Balkans et, plus récemment, en Afghanistan.
D'ores et déjà, la gendarmerie aligne en Haïti deux pelotons (36 personnels) de l'EGM 24/6 d'Antibes, deux pelotons (36) de l' EGM 23/1 de Melun (arrivés hier) et un peloton (à onze) de la Garde Républicaine.
L'unité nationale d'identification des victimes de catastrophe (UNIVC) déploie également huit gendarmes et six policiers.
L'état-major projetable de la force de gendarmerie mobile d'Ile-de-France (FGMI) s'est également déployé, avec quatre personnels, renforcés par quatre autres provenant de l'état-major de la Martinique.
Enfin, coup de képi (il n'y a pas de chapeau, en gendarmerie...) à ces deux gendarmes départementaux des brigades d' Etel et de Port-Louis (Morbihan), qui étaient en vacances à Saint-Domingue : ils prolongent leur séjour dans l'île, et oeuvrent désormais, côté Haïtien, avec leurs collègues d'Antibes.
D'autres renforts restent prévisibles, dans les prochains jours. Alain Joyandet, le secrétaire d'Etat sur place a évoqué l'envoi de moyens sous l'égide de la force de gendarmerie européenne (FGE), qui s'est déjà déployée dans les Balkans et, plus récemment, en Afghanistan.
D'ores et déjà, la gendarmerie aligne en Haïti deux pelotons (36 personnels) de l'EGM 24/6 d'Antibes, deux pelotons (36) de l' EGM 23/1 de Melun (arrivés hier) et un peloton (à onze) de la Garde Républicaine.
L'unité nationale d'identification des victimes de catastrophe (UNIVC) déploie également huit gendarmes et six policiers.
L'état-major projetable de la force de gendarmerie mobile d'Ile-de-France (FGMI) s'est également déployé, avec quatre personnels, renforcés par quatre autres provenant de l'état-major de la Martinique.
Enfin, coup de képi (il n'y a pas de chapeau, en gendarmerie...) à ces deux gendarmes départementaux des brigades d' Etel et de Port-Louis (Morbihan), qui étaient en vacances à Saint-Domingue : ils prolongent leur séjour dans l'île, et oeuvrent désormais, côté Haïtien, avec leurs collègues d'Antibes.
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dimanche 17 janvier 2010
Haïti : point de sit'

L'EMA prévoit deux rotations d'A310 et quatre de Casa ce dimanche, vers Haïti. Les premières citées permettront enfin d'injecter secouristes et gendarmes, tout en extrayant plus de ressortissants, après les épisodes tragi-comiques des dernières heures.
117 Français ont ainsi été rapatriés pour la seule journée d'hier, portant le total à 371. 260 personnels de secours et de la gendarmerie ont été injectés en Haïti, dont 200 par VAM (Casa, A310), en neuf rotations. 35 tonnes de fret ont également été transportées dont 20 par VAM.
Le plus du Mamouth :
L'armée de l'Air exploite trois A310-300 pouvant tranporter jusqu'à 185 pax. Le premier appareil a été acheté en 1983, comme les deux autres, sur le marché de l'occasion.
Notre photo : un des trois A310, à Mahé (photo archives Jean-Marc Tanguy)
Haïti : la bulle des gendarmes
Les opérations des secours français devraient disposer d’une bulle de protection assurée par la gendarmerie. On évoque même, à Paris, le principe « d’équipes mixtes », inédites.
Le risque, à l'époque encore potentiel, de troubles et de violences était déjà le sens des premières projections de gendarmes dans les premières heures (36 gendarmes mobiles d'Antibes, 11 gendarmes de la Garde Républicaine), et évidement, du renforcement annoncé par le président lui-même (+55). Tous effectifs confondus, plus d’une centaine de gendarmes sont ou seront déployés en Haïti.
Il en faudra peut-être plus, si la situation venait à dégénérer, comme ces derniers jours en ont livré les prémisses. Plusieurs centaines de prisonniers se sont fait la belle, et la faim, le risque épidémique, l’absence de changement, accroissent les tensions. L'ambassade de France est un point de ralliement pour nos compatriotes, elle peut, potentiellement l'être aussi pour les excités. Le Quai d'Orsay ne semble pas avoir le moindre doute sur le sujet, demandant aux Français de quitter le pays.
Comme il ne faut jamais rien exclure, la présence d’un TCD, le Siroco, capable de recueillir jusqu’à 2.000 personnes, ne sera sans doute pas de trop, en cas de brusque montée des violences. Haïti hébergeait 1.450 Français avant le séisme. Au dernier décompte (hier), 239 Français, dont 42 blessés, avaient été rapatriés par VAM sur les Antilles. En contrepartie, on peut estimer à un demi-millier de franças injectés sur Haïti depuis le séisme, en comptant les militaires, les pompiers et équipes médicales civiles, les journalistes, les humanitaires.
Rappelons qu’en 2004, devant les émeutes et violences, la France avait déployé des forces spéciales (commandos marine, équipages ESH et EPIGN) qui avaient notamment secouru des occidentaux en péril, et évacué des ressortissants. L'EPIGN, aujourd'hui intégré au GIGN, avait ainsi et notamment sauvé des religieuses d'une mort quasi-certaine.
Post-Scriptum de dimanche, 12h48 :
L'agence Belga annonce que la Belgique a décidé samedi soir d'envoyer jusqu'à 36 militaires, des commandos des "forces spéciales" pour protéger l'équipe de secours (ou B-FAST) envoyée en Haïtin et l'ambassade.
Le risque, à l'époque encore potentiel, de troubles et de violences était déjà le sens des premières projections de gendarmes dans les premières heures (36 gendarmes mobiles d'Antibes, 11 gendarmes de la Garde Républicaine), et évidement, du renforcement annoncé par le président lui-même (+55). Tous effectifs confondus, plus d’une centaine de gendarmes sont ou seront déployés en Haïti.
Il en faudra peut-être plus, si la situation venait à dégénérer, comme ces derniers jours en ont livré les prémisses. Plusieurs centaines de prisonniers se sont fait la belle, et la faim, le risque épidémique, l’absence de changement, accroissent les tensions. L'ambassade de France est un point de ralliement pour nos compatriotes, elle peut, potentiellement l'être aussi pour les excités. Le Quai d'Orsay ne semble pas avoir le moindre doute sur le sujet, demandant aux Français de quitter le pays.
Comme il ne faut jamais rien exclure, la présence d’un TCD, le Siroco, capable de recueillir jusqu’à 2.000 personnes, ne sera sans doute pas de trop, en cas de brusque montée des violences. Haïti hébergeait 1.450 Français avant le séisme. Au dernier décompte (hier), 239 Français, dont 42 blessés, avaient été rapatriés par VAM sur les Antilles. En contrepartie, on peut estimer à un demi-millier de franças injectés sur Haïti depuis le séisme, en comptant les militaires, les pompiers et équipes médicales civiles, les journalistes, les humanitaires.
Rappelons qu’en 2004, devant les émeutes et violences, la France avait déployé des forces spéciales (commandos marine, équipages ESH et EPIGN) qui avaient notamment secouru des occidentaux en péril, et évacué des ressortissants. L'EPIGN, aujourd'hui intégré au GIGN, avait ainsi et notamment sauvé des religieuses d'une mort quasi-certaine.
Post-Scriptum de dimanche, 12h48 :
L'agence Belga annonce que la Belgique a décidé samedi soir d'envoyer jusqu'à 36 militaires, des commandos des "forces spéciales" pour protéger l'équipe de secours (ou B-FAST) envoyée en Haïtin et l'ambassade.
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RESEVAC
samedi 16 janvier 2010
Dans la cale du Francis Garnier...

L'EMA détaille ce soir le contenu du BATRAL Francis Garnier, qui a quitté la Martinique via la Guadeloupe pour Haïti. A son bord figurent 50 militaires avec trois tractopelles, deux minipelleteuses, quelques véhicules logistiques (un GBC180, 2 P4, un 4x4), ainsi qu'une équipe médicale et son ambulance. Les Haïtiens bénéficieront aussi de 700 tentes et du fret humanitaire, déployé par la Croix-Rouge.
(photo Serge Charmoilleaux/Marine nationale via ECPA-D)
Post-scriptum de dimanche, 11h43 :
Ce site antillais nous en dit encore un peu plus sur les cales du Batral (http://www.maximini.fr/fr/guadeloupe/actualite/info-antilles/info_antilles.asp?num=20137), coté guadeloupéen : les moyens humains sont apportés par le 1er régiment de service militaire adapté (RSMA, nous vous avions parlé de celui de la Réunion, en 2009), avec 10 cadres et 10 militaires stagiaires de la filière voirie & réseaux, par le 33e RIMa avec 27 soldats (le 33e RIMa est en pleine relève...). Par ailleurs, ajoute-t-on, "plus de 70 tonnes de dons" (tentes, bâches, médicaments, etc) ont été collectées en quelques heures par la chaîne de solidarité Guadeloupe/Haïti.
Haïti : un Hercules en plus
L'EMA a engagé un C-130 Hercules du 2.61 Franche-Comté dans la manoeuvre Haïti, pour augmenter la capacité d'insertion de fret, et d'extraction de ressortissants. Cet apport s'avérait indispensable, également, vu la saturation de l'espace (aérien et terrestre) d'Haïti. L'avion a décollé aujourd'hui de sa base d'Orléans, et sera disponible demain sur zone.
Un Hercules lève 20 tonnes (ou 92 pax) pour un H (fuselage court), 18 tonnes (et 128 pax) pour un H-30. Les capacités du Casa sont, on le sait, beaucoup plus modestes, avec 5 tonnes (et 40 pax).
Quoique moins exposés que les Transall, les Hercules ont déjà effectué à plusieurs reprises des missions d'évacuation de ressortissants ou RESEVAC (Côte d'Ivoire) et humanitaire (Timor).
La France dispose de 14 Hercules, dont trois à quatre sont utilisés par deux unités spéciales ou particulières. Le solde étant au 2.61.
Un Hercules lève 20 tonnes (ou 92 pax) pour un H (fuselage court), 18 tonnes (et 128 pax) pour un H-30. Les capacités du Casa sont, on le sait, beaucoup plus modestes, avec 5 tonnes (et 40 pax).
Quoique moins exposés que les Transall, les Hercules ont déjà effectué à plusieurs reprises des missions d'évacuation de ressortissants ou RESEVAC (Côte d'Ivoire) et humanitaire (Timor).
La France dispose de 14 Hercules, dont trois à quatre sont utilisés par deux unités spéciales ou particulières. Le solde étant au 2.61.
Notre photo : un Herc' largue une palette à basse altitude, au-dessus de la DZ de la base aérienne 123 de Bricy, pendant un entraînement tactique Volfa. (crédit : JM Tanguy)
vendredi 15 janvier 2010
Haïti : 30 heures de Global Hawk

Les Etats-Unis ne refusant rien à la manoeuvre humanitaire en Haïti, c'est un drone Global Hawk qui a été engagé hier au-dessus d'Haïti, les survols se poursuivant aujourd'hui, annonce le Pentagone. Pour un total de 30 heures. Les quelques 2.000 images produites de 1.000 infrastructures et sites essentiels seront comparées à leurs grandes soeurs, prises en juin, ce qui permettra entre autres de définir les nombreuses différences. Et de dégager des stratégies d'actions pour les sauveteurs, et sans doute, les reconstructeurs : l'économie américaine a sûrement des idées sur la question.
(crédit : US Air Force)
Renforts français en Haïti (point du soir)
Quelques précisions, livrées dans la journée, sur les éléments français en Haïti.
On n'a toujours pas de nouvelles, bonnes ou mauvaises, de deux gendarmes, présents dans le dispositif avant le séisme. La gendarmerie va singulièrement renforcer, encore, sa présence, avec 55 gendarmes mobiles supplémentaires. Dix gendarmes de l'unité d'identification des victimes de catastrophes (UGIVC) étant prêts à être projetés. Leurs collègues de la police sont déjà sur place.
Le TCD Siroco arrivera bien, mais plus avec seulement deux Puma de l'ALAT, mais aussi deux Gazelle. Une évolution qui explique peut-être l'abandon, hier soir, de la migration d'un Puma et d'un Fennec de l'armée de l'Air. L'avantage étant que déployés du TCD, ces aéronefs sont autonomes en carburant, et en sécurité, deux critères moins évidents à terre.
Le BATRAL Francis Garnier devait quant à lui appareiller aujourd'hui pour Port-au-Prince, avec 50 militaires et du fret et des moyens de génie. Les trois Casa et l'A310 devant de leur côté rapatrier 200 Français dans la journée.
On n'a toujours pas de nouvelles, bonnes ou mauvaises, de deux gendarmes, présents dans le dispositif avant le séisme. La gendarmerie va singulièrement renforcer, encore, sa présence, avec 55 gendarmes mobiles supplémentaires. Dix gendarmes de l'unité d'identification des victimes de catastrophes (UGIVC) étant prêts à être projetés. Leurs collègues de la police sont déjà sur place.
Le TCD Siroco arrivera bien, mais plus avec seulement deux Puma de l'ALAT, mais aussi deux Gazelle. Une évolution qui explique peut-être l'abandon, hier soir, de la migration d'un Puma et d'un Fennec de l'armée de l'Air. L'avantage étant que déployés du TCD, ces aéronefs sont autonomes en carburant, et en sécurité, deux critères moins évidents à terre.
Le BATRAL Francis Garnier devait quant à lui appareiller aujourd'hui pour Port-au-Prince, avec 50 militaires et du fret et des moyens de génie. Les trois Casa et l'A310 devant de leur côté rapatrier 200 Français dans la journée.
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jeudi 14 janvier 2010
De Corymbe à la Caraïbe
Le TCD (transport de chalands de débarquement) Sirocco va quitter le golfe de Guinée, où il tenait vraisemblablement l'astreinte Corymbe, pour Haïti. C'est le moyen le plus emblématique des renforts annoncés ce soir par le chef des armées. Il dispose de deux Puma (de l'ALAT) à bord, peut-être récupérés sur le dispositif Licorne, en Côte d'Ivoire, qui comptait encore 7 HM et HA. Aucune date n'a été donnée pour son arrivée aux Antilles. L'intérêt est qu'il pourra accueillir à son bord d'éventuels autres hélicoptères français (jusqu'à quatre aéronefs au total), ce qui évitera de les laisser sur l'aéroport de Port-au-Prince, notoirement encombré. Un TCD c'est une base flottante, avec aussi 51 lits d'hôpital et un radier pouvant accueillir des chalands de débarquement qui iront débarquer à terre le fret humanitaire. Le Francis Garnier, basé à la Martinique doit rallier Haïti, avec des "moyens de terrassement et de déblaiement".
Au total, les renforts comptent 400 militaires chargés des secours et déblaiement, qui seront injectés par voie aérienne. Auxquels s'ajoutent des gendarmes.
Au total, les renforts comptent 400 militaires chargés des secours et déblaiement, qui seront injectés par voie aérienne. Auxquels s'ajoutent des gendarmes.
Haïti : début des mauvaises nouvelles

Alors qu'une société du Cantal dit avoir parmi ses salariés les deux premiers morts Français d'Haïti, on est sans nouvelles, 36 heures après le tremblement de terre, de deux de 31 gendarmes français déployés dans l'île. Pour le moment, cette nouvelle n'a pas de caractère définitif, même si elle est, évidemment, particulièrement inquiétante : dans une telle situation, le premier réflexe est de donner des nouvelles, et de regagner la base.
Une soixantaine de Français ont déjà été rapatriés d'Haïti sur la Martinique, a indiqué le ministère de la Défense, ce matin. Quelques minutes plus tard, le Premier Ministre lui-même indiquait un chiffre plus précis de 71 compatriotes. Comme ce blog le prévoyait, les Casa 235 de l'ETOM "Antilles" tournent à plein, tant que la garantie de pouvoir faire atterrir, en toute sécurité et en toute sûreté, un A310, n'est pas obtenue. L'armée de l'Air a semblé très dubitative dès le départ, et ne semble pas avoir changé d'avis.
Dans la mesure où elle dispose de trois Casa pour brouetter fret et pax, il n'y a pas, de toute façon, d'urgence extrême.
Les renforts français devraient continuer d'affluer dans les heures qui viennent, avec le départ d'un gros porteur supplémentaire d'Istres embarquant fret, sécurité civile et une vingtaine de marins-pompiers de Marseille, une équipe à dominante médicale. De par leur quotidien, les personels médicaux de la marine ont une expertise en médecine d'urgence et débrouillardise, qui est utilisé aussi bien en mer qu'en Afghanistan.
En fin d'après-midi, le chef des armées réunira plusieurs de ses ministres, dont le Premier et celui de la Défense, pour faire le point sur les renforts de première urgence. Entre autres capacités, on pense au tout nouveau hôpital militaire de camapgne (HMC), l'équivalent d'un petit rôle 3. Qui n'a encore jamais servi : il avait été présenté à Hervé Morin, à Monthléry, il y a quelques années.
Le + du Mamouth :
La Nato Response Force (NRF) pourrait être activée dans ce cadre humanitaire, puisque les deux seules fois où elle l'avait été, en 2005, avait été, précisément pour intervenir dans le sud des Etats-Unis, après Katrina, et pour un tremblement de terre, au Pakistan. Curieusement, il ne semble pas en être question, pour le moment. Alors même que l'on parle d'un des pays les plus pauvres du monde. L'intérêt de la NRF est de disposer de capacités réservées, donc immédiatement disponible, dans les trois secteurs (Air, Terre, Mer). Actuellement, la marine et l'armée de Terre françaises sont en charge du secteur amphibie de la composante navale, leadée, elle, par l'Italie: une fois le petit aéroport de Port-au-Prince totalement congestionné, le seul recours sera sans doute d'arriver par la... mer.
Une soixantaine de Français ont déjà été rapatriés d'Haïti sur la Martinique, a indiqué le ministère de la Défense, ce matin. Quelques minutes plus tard, le Premier Ministre lui-même indiquait un chiffre plus précis de 71 compatriotes. Comme ce blog le prévoyait, les Casa 235 de l'ETOM "Antilles" tournent à plein, tant que la garantie de pouvoir faire atterrir, en toute sécurité et en toute sûreté, un A310, n'est pas obtenue. L'armée de l'Air a semblé très dubitative dès le départ, et ne semble pas avoir changé d'avis.
Dans la mesure où elle dispose de trois Casa pour brouetter fret et pax, il n'y a pas, de toute façon, d'urgence extrême.
Les renforts français devraient continuer d'affluer dans les heures qui viennent, avec le départ d'un gros porteur supplémentaire d'Istres embarquant fret, sécurité civile et une vingtaine de marins-pompiers de Marseille, une équipe à dominante médicale. De par leur quotidien, les personels médicaux de la marine ont une expertise en médecine d'urgence et débrouillardise, qui est utilisé aussi bien en mer qu'en Afghanistan.
En fin d'après-midi, le chef des armées réunira plusieurs de ses ministres, dont le Premier et celui de la Défense, pour faire le point sur les renforts de première urgence. Entre autres capacités, on pense au tout nouveau hôpital militaire de camapgne (HMC), l'équivalent d'un petit rôle 3. Qui n'a encore jamais servi : il avait été présenté à Hervé Morin, à Monthléry, il y a quelques années.
Le + du Mamouth :
La Nato Response Force (NRF) pourrait être activée dans ce cadre humanitaire, puisque les deux seules fois où elle l'avait été, en 2005, avait été, précisément pour intervenir dans le sud des Etats-Unis, après Katrina, et pour un tremblement de terre, au Pakistan. Curieusement, il ne semble pas en être question, pour le moment. Alors même que l'on parle d'un des pays les plus pauvres du monde. L'intérêt de la NRF est de disposer de capacités réservées, donc immédiatement disponible, dans les trois secteurs (Air, Terre, Mer). Actuellement, la marine et l'armée de Terre françaises sont en charge du secteur amphibie de la composante navale, leadée, elle, par l'Italie: une fois le petit aéroport de Port-au-Prince totalement congestionné, le seul recours sera sans doute d'arriver par la... mer.
Notre photo : les Marins du BMPM avant leur départ (crédit : marine nationale)
Post-scriptum de 18 heures :
Les 38 policiers déployés en Haïti avant le séisme sont tous indemnes.
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mercredi 13 janvier 2010
Lamentations au Lamentin
L'ambiance est restée un peu lourde aujourd'hui sur la base aérienne du Lamentin, alors que plusieurs journalistes tentaient de recourrir aux VAM en partance pour Haïti. Préfecture et chaîne militaire n'étant pas du même avis, même si tous les points de vue semblent avoir commencé à converger, en fin d'après-midi.
Le + du Mamouth :
Les conditions de sécurité sont déjà précaires, en temps normal, en Haïti : on n'ose pas imaginer ce que cela doit être après un tremblement de terre qui a encore fragilisé le gouvernement et l'administration locales. Il ne faut sans doute pas comprendre autrement le dispositif important de gendarmerie projeté cet après-midi sur place, et qui pourrait, le cas échéant, être encore renforcé.
Le + du Mamouth :
Les conditions de sécurité sont déjà précaires, en temps normal, en Haïti : on n'ose pas imaginer ce que cela doit être après un tremblement de terre qui a encore fragilisé le gouvernement et l'administration locales. Il ne faut sans doute pas comprendre autrement le dispositif important de gendarmerie projeté cet après-midi sur place, et qui pourrait, le cas échéant, être encore renforcé.
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Haïti : capacités présentes, et renforts
Deux avions français vont apporter du fret humanitaire et des personnels spécialisés à Haïti. Un avion doit décoller de la Martinique vers 14 heures (heure de Paris) avec deux pelotons de gendarmerie mobile d'Antibes, soit 36 hommes, ainsi que 60 sapeurs-pompiers, issus des SDIS de Martinique et de Guadeloupe.
Un gros porteur doit décoller de Paris après un premier départ de Marseille, avec 120 spécialistes de la Sécurité civile (dont des équipes cynophiles) et des équipes médicales.
Un peloton d'intervention de la garde républicaine et quatre personnels issus de l'état-major projetable de la force de gendarmerie mobile d'Ile-de-France (FGMI), dont deux spécialistes en transmissions, prendront aussi place à bord.
Dans les 1.200 Français présents en Haïti figurent 25 gendarmes (4 officiers, 21 sous-officiers) déployés au titre de l'ONU (Minustah), et deux autres personnels des armées. 6 autres gendarmes sont eux rattachés à l'ambassade.
Ponctuellement, la police française effectue des missions de formation en Haïti : on ignore encore si c'est le cas actuellement.
Les armées devraient contribuer aux moyens d'assistance à Haïti : cela peut être le cas en matière d'aéromobilité, comme nous le signalions tôt ce matin, avec des Casa ou des Puma. Ces derniers peuvent transporter sous élingue des groupes électrogènes, du fret humanitaire, et injecter des équipes dans des zones reculées, tout en procédant à des évacuations de blessés.
On imagine aussi facilement que des équipes du service de santé des armées (SSA) pourraient, de la même façon, être mises à profit. La Défense est actuellement en train de plancher sur ce que sera sa contribution.
A l'intérieur, on l'a vu, les pompiers civils et les unités de la Sécurité civile ont vite répondu présents, tout comme la gendarmerie. En particulier, son unité d'identification des victimes de catastrophes (UIVC), dont les capacités avaient été mises à profit sur le tsunami ou des catastrophes aériennes, plus largement l'institut de recherches criminelles de la gendarmerie (IRCGN) peut aussi s'avérer précieuse.
(actualisation de 14 heures)
Post scriptum de 23h58 : au total, le ministère de l'Intérieur déployait 70 de ses personnels avant le tremblement de terre, policiers (39) et gendarmes (31), essentiellement affectés à la Minustah.
Un gros porteur doit décoller de Paris après un premier départ de Marseille, avec 120 spécialistes de la Sécurité civile (dont des équipes cynophiles) et des équipes médicales.
Un peloton d'intervention de la garde républicaine et quatre personnels issus de l'état-major projetable de la force de gendarmerie mobile d'Ile-de-France (FGMI), dont deux spécialistes en transmissions, prendront aussi place à bord.
Dans les 1.200 Français présents en Haïti figurent 25 gendarmes (4 officiers, 21 sous-officiers) déployés au titre de l'ONU (Minustah), et deux autres personnels des armées. 6 autres gendarmes sont eux rattachés à l'ambassade.
Ponctuellement, la police française effectue des missions de formation en Haïti : on ignore encore si c'est le cas actuellement.
Les armées devraient contribuer aux moyens d'assistance à Haïti : cela peut être le cas en matière d'aéromobilité, comme nous le signalions tôt ce matin, avec des Casa ou des Puma. Ces derniers peuvent transporter sous élingue des groupes électrogènes, du fret humanitaire, et injecter des équipes dans des zones reculées, tout en procédant à des évacuations de blessés.
On imagine aussi facilement que des équipes du service de santé des armées (SSA) pourraient, de la même façon, être mises à profit. La Défense est actuellement en train de plancher sur ce que sera sa contribution.
A l'intérieur, on l'a vu, les pompiers civils et les unités de la Sécurité civile ont vite répondu présents, tout comme la gendarmerie. En particulier, son unité d'identification des victimes de catastrophes (UIVC), dont les capacités avaient été mises à profit sur le tsunami ou des catastrophes aériennes, plus largement l'institut de recherches criminelles de la gendarmerie (IRCGN) peut aussi s'avérer précieuse.
(actualisation de 14 heures)
Post scriptum de 23h58 : au total, le ministère de l'Intérieur déployait 70 de ses personnels avant le tremblement de terre, policiers (39) et gendarmes (31), essentiellement affectés à la Minustah.
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