Les coûts de réparation d'un drone Harfang de l'armée de l'Air accidenté en Afghanistan seront chiffrés d'ici la fin du mois, et formalisés dans un devis de réparation. La flotte est, pour l'instant, réduite à deux drones, ce qui n'empêche pas de maintenir un haut niveau d'activité, entre 50 et 80 heures par semaine. La flotte Harfang de l'armée de l'Air a d'ores et déjà franchi les 500 heures de vol. Ce n'est pas le nombre de drones qui conditionne actuellement la durée des missions, mais le nombre de personnels formés à la conduite des missions.
La commande d'un quatrième véhicule, toujours pas formalisée, pourrait également se décanter d'ici la fin du mois de juin. L'armée de l'Air disposerait alors rapidement d'un véhicule supplémentaire pour compenser une éventuelle attrition, et en tout état de cause, pour poursuivre la formation, en France. Ce quatrième véhicule est d'ores et déjà arrivé au centre des expériences aériennes militaires (CEAM) de Mont-de-Marsan, en mai dernier, et c'est ce drone qui sera exposé par EADS au Bourget.
Rappelons qu'entre autres exclusivités opérationnelles, le Harfang fnraçais est le seul drone allié à pouvoir décoller et atterrir en automatique complet de nuit, ainsi qu'à pouvoir offrir des images SAR (radar à ouverture synthétique) avec indicateur de mouvements (GMTI).
